Créée il y a tout juste trois mois, la start-up chinoise E Umbrella a récemment déploré le vol de près de 300.000 parapluies qu’elles proposaient en libre-service dans onze villes de Chine. Coût estimé du préjudice : environ 1 million d’euros.
Les objets dérobés étaient situés près d’arrêts de bus et de stations de métro. Les premières constatations laissent penser que les modalités requises pour rétrocéder les parapluies une fois ceux-ci utilisés soient un peu trop absconses et difficilement réalisables. De fait, les usagers d’E Umbrella finissent par les conserver chez eux, d’où les pertes considérables enregistrées par l’entreprise.
«Les parapluies sont différents des vélos»
«Les parapluies sont différents des vélos. Les vélos en libre-service peuvent être garés n’importe où, alors que pour les parapluies, vous avez besoin de rails ou de clôtures pour les accrocher», a observé Zhao Shuping, fondateur de E Umbrella.
Après sa mésaventure, il a finalement conclu que laisser la possibilité à ses clients de ramener les parapluies à leur domicile était la solution idoine. La société compte déployer 30 millions de nouveaux parapluies à travers la Chine.