Invitée de l'émission «Quotidien» ce jeudi, Mennel Ibtissem a présenté son premier single, «Je pars mais je t'aime» avant de revenir sur la polémique qui a provoqué son départ de «The Voice» il y a trois mois.
«Pour moi, la polémique était erronée, elle était fausse», a estimé la jeune chanteuse de 22 ans, rattrapée par d'anciens messages controversés publiés sur Facebook deux ans plus tôt. «Je ne me reconnaissais même pas [dans cette polémique]», a-t-elle précisé, avant d'évoquer «un amalgame».
«Les posts étaient exacts mais l'interprétation était erronée. (...) On m'a prêté de mauvaises intentions et c'est ça qui était le plus difficile», assure-t-elle ensuite.
"Les posts étaient exacts mais l’interprétation erronée qu’on a pu faire était un amalgame."
Après plusieurs mois de silence suite à la polémique, @MennelOfficial prend la parole et s’explique dans #Quotidien. pic.twitter.com/aGBsJ0BDur— Quotidien (@Qofficiel) 10 mai 2018
«J'ai eu le coeur brisé»
«Je regrette que cela ait été mal compris», promet Mennel, au sujet de ces messages polémiques dans lesquels elle formulait un raisonnement complotiste suite à l'attentat de Nice, puis assurait, quelques jours après le meurtre du Père Jacques Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray, que «les vrais terroristes, c'est notre gouvernement».
«Ce que je voulais dire c'était bien le contraire», a-t-elle assuré, interviewée par Yann Barthès. «Il fallait comprendre que je suis citoyenne française et que j’ai eu le coeur brisé, autant que tout le monde». «Ma Maman est nicoise et toute ma famille est à Nice», a ensuite tenu à rappeler la jeune femme. «J'ai pleuré comme tout le monde et j'ai été énormément touchée, et je comprends toutes les personnes qui ont été touchées par ce que j'ai pu dire. C'était un malentendu».