La sacro-sainte limite des 3 % de déficit public à ne pas dépasser n’a aucune justification économique.
En réalité, il s’agit d’une invention arbitraire, d’origine bien française. C’est en effet sous François Mitterrand que le ministère de l’Economie et des Finances décide qu’il s’agit d’un montant de déficit «raisonnable».
La «règle d’or» des 3 % a ensuite été inscrite au traité de Maastricht, signé en 1992, et préparant l’introduction de la monnaie unique.
Elle fait partie des «critères de convergence» que doivent respecter les pays membres afin de garantir la bonne santé économique de la zone euro.