Une anthropologue américaine a découvert lors d’une enquête dans les milieux très aisés aux Etats-Unis que certaines épouses de grands patrons recevaient des bonus en fonction de leur performance.
Wednesday Martin, une anthropologue américaine a découvert une pratique rare mais existante dans les plus hautes sphères de la société new-yorkaise. Dans une tribune qu’elle publie dans le New York Times, Mme Martin explique avoir rencontré des épouses de milliardaires qui reçoivent des bonus en fonction de leur performance de femme et de mère, de leur bonne gestion du ménage.
Les maris, milliardaires, habitent les quartiers chics de New York. Selon l’anthropologue, ces hommes à la réussite exemplaire, souhaitent que leurs épouses "gèrent le ménage comme des patrons". D’où l’apparition de bonus récompensant les épouses performantes. Cette pratique n’est pas pour autant courante. Certains de ces bonus sont néanmoins stipulés dans les contrats de mariage.
Un calcul économique
Une femme raconte qu’elle attend son bonus de fin d’année pour aller s’acheter des vêtements. Pour cela, il faut optimiser le budget familial, parvenir à inscrire les enfants dans les meilleures écoles.
De telles incitations reposent sur un calcul économique, si l'on se réfère aux travaux du micoroéconomiste et Prix Nobel américain Gary Becker sur le "capital humain". Les hommes qui réussissent auraient, selon lui, intérêt à épouser des femmes qui acceptent de renoncer à leur carrière pour se consacrer à leur foyer.