En direct
A suivre

Le Sénat étudie le projet de loi anti-Amazon

Une librairie parisienne. La France bénéficie d'un des réseaux de librairies les plus denses au monde, avec quelque 3.500 librairies traditionnelles contre à peine 1.000 en Grande-Bretagne [Francois Guillot / AFP/Archives]

En coulisse, on l’appelle la loi «anti-Amazon». Examinée ce mercredi par les sénateurs après avoir été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale début octobre, cette proposition de loi interdit, lors de la vente d’un livre sur Internet, de cumuler une remise de 5 % sur le prix de l’objet et la gratuité de sa livraison.

 

Objectif : éviter l’asphyxie des librairies traditionnelles par les sites de ventes en ligne, notamment le géant Amazon.

Lors de l’examen de la proposition de loi en Commission au Sénat, l’élue socialiste Bariza Khiari a ainsi expliqué que le texte permettait de «rétablir des conditions plus équitables d’exercice de la concurrence sur le marché du livre».

Son adoption à l’Assemblée nationale avait ravi le Syndicat de la librairie française, qui s’était félicité de ce «dispositif équilibré». Amazon, en revanche, avait fustigé une mesure qui «pénaliserait d’abord le pouvoir d’achat des Français» et nuirait particulièrement les «petits éditeurs».

 

Amazon envisage de livrer ses clients avec des drones 

Amazon interdit la vente de foie-gras 

Droite et gauche s'unissent contre Amazon 

Le patron d’Amazon s’offre le Washington Post

 

 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités