Près de 55.000 décollages et atterrissages ont lieu la nuit tous les ans à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, dans le nord de la région parisienne. Une gêne considérable pour les riverains.
Dans son rapport annuel publié ce lundi, l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) préconise certaines mesures pour améliorer la situation. L’aéroport, qui dispose de quatre pistes, pourrait par exemple mettre en place une alternance dans leur utilisation. Les avions emprunteraient pendant une semaine les deux pistes nord, puis celles du sud, donnant ainsi du répit une semaine sur deux aux riverains.
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Autres idées : réduire le seuil légal des nuisances sonores générées par les avions de plus de 25 %, ou encore modifier le type de descente pratiquée par les appareils afin qu’ils utilisent moins leurs moteurs. Par ailleurs, du côté de l'aéroport Orly, le rapport de l’Acnusa préconise d’obliger l’aéroport à racheter 230 logements proches, trop exposés au bruit.
Les deux dernières colonnes de ce tableau, publié par l'Acnusa dans son rapport, représentent les mouvements nocturnes sur les tarmacs des aéroports parisiens d'Orly (ORY) et Charles-de-Gaulle (CDG) :