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Inondations en Ile-de-France : l'agriculture durement touchée

Certains arboriculteurs comme à Vernouillet, dans les Yvelines, subissent une perte totale de leur production à cause des inondations [MYCHELE DANIAU / AFP/Archives] Certains arboriculteurs comme à Vernouillet, dans les Yvelines, subissent une perte totale de leur production à cause des inondations [MYCHELE DANIAU / AFP/Archives]

Les grandes cultures, le maraîchage, l'arboriculture comme l'élevage sont touchés par les inondations en Ile-de-France ont déclaré vendredi les professionnels, demandant à l'Etat d'étudier les indemnités possibles.

Dans un communiqué commun, la Chambre interdépartementale d'Agriculture, la FDSEA et les JA (Jeunes agriculteurs) d'Ile-de-France "interpellent les services de l'Etat pour qu'ils prennent toutes les dispositions nécessaires afin de faire reconnaître le caractère exceptionnel de cet événement climatique, et d'étudier, en lien avec la profession agricole, les voies d'indemnisation possibles".

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Dans les grandes cultures de blé, d'orge ou d'avoine, "de nombreux hectares de céréales sont versés". Le pois de printemps "est asphyxié et devient jaune", tandis que des maladies se développent notamment dans la féverole, selon la profession.

Pour les maraîchers, ces pluies excessives ont plus d'impact qu'une crue en hiver où les plantations sont minimes car au printemps ce sont les plants prêts à être vendus qui sont concernés. Ainsi les fraises de plein champ et autres fruits rouges et les salades sont dévastés. "Les producteurs situés dans les vallées de la Mauldre, de l'Yvette et de la Seine sont les plus touchés", indique le communiqué. 

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Dès mardi, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a "assuré les agriculteurs touchés par ces intempéries de la pleine mobilisation de l'Etat", dans un communiqué. Il a affirmé qu'une prise en charge serait "possible, dans les départements concernés, après étude par le Comité national de gestion des risques en agriculture des demandes de reconnaissance de l’état de calamité agricole pour les pertes éligibles au fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA)".

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