Le tribunal administratif de Paris a donné raison mardi à une jeune salafiste française qui contestait son interdiction de quitter le territoire, en reprochant au ministère de l'Intérieur une «erreur d'appréciation».
Pour le tribunal, «l'administration n'apporte aucun élément de nature à justifier» que cette jeune fille de 18 ans, convertie à l'islam il y a deux ans, «projetterait de partir à destination d'un théâtre d'opérations de groupements terroristes.»