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La Foir'Fouille et Gifi pour reprendre Tati ?

Les candidats à la reprise de Tati et des autres enseignes d'Agora Distribution (groupe Eram) ont présenté mardi aux instances représentatives du personnel leurs offres, qui ont été améliorées. [Joël SAGET / AFP/Archives] Les candidats à la reprise de Tati et des autres enseignes d'Agora Distribution (groupe Eram) ont présenté mardi aux instances représentatives du personnel leurs offres, qui ont été améliorées. [Joël SAGET / AFP/Archives]

Les candidats à la reprise de Tati et des autres enseignes d'Agora Distribution (groupe Eram) ont présenté mardi aux instances représentatives du personnel leurs offres, qui ont été améliorées.

Celles-ci pourront encore évoluer d'ici le 24 mai, date de la clôture du dépôt des offres au tribunal de commerce de Bobigny, qui doit les examiner le 29. Le pôle Agora Distribution, qui regroupe les enseignes Tati, Fabio Lucci, Gigastore et Degrif'Mania (140 magasins au total), a été placé en redressement judiciaire le 4 mai, plongeant les 1.754 salariés dans l'inquiétude.

Le lendemain, le Pdg de transition d'Agora Distribution, Michel Rességuier, avait indiqué compter cinq offres de reprise sur la table : celles du fondateur de Gifi et des enseignes La Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani et Maxi Bazar. Mardi, ces repreneurs potentiels ont présenté leur projet devant les comités d'entreprise des trois sociétés composant Agora Distribution : Lilnat, Vetura et Agora, selon une source syndicale.

Premier à avoir communiqué fin avril sur son offre, qui prévoit le maintien de l'enseigne emblématique au vichy rose et «un investissement de 70 millions d'euros», le groupe Philippe Ginestet (GPG), fondateur de Gifi, propose désormais de reprendre «1.300 emplois directs, soit 76% de l'effectif à date», a indiqué à l'AFP une source proche des négociations.

Des dizaines de salariés, inquiets pour leur avenir, manifestent devant le magasin historique de Tati dans le quartier de Barbès à Paris, le 4 mai 2017  [Jacques DEMARTHON / AFP]
Des dizaines de salariés, inquiets pour leur avenir, manifestent devant le magasin historique de Tati dans le quartier de Barbès à Paris, le 4 mai 2017. [Jacques DEMARTHON / AFP]

Cette offre pourrait être «complétée» par celles «des autres candidats, pour 150 emplois, permettant ainsi de passer à 85% de l'effectif», selon cette source. Initialement, GPG avait avancé le chiffre de 1.200 salariés repris. S'y ajouterait la reprise des 250 salariés des franchisés et affiliés du groupe, dont 180 dans les magasins des DOM-TOM, ainsi que des reclassements chez Gifi.

Côté points de vente, le projet prévoit la reprise de 120 magasins, dont 93 détenus en propre et 27 franchisés, contre 93 auparavant (73 en propre et 20 franchisés), selon la même source. De leur côté, La Foir'Fouille, Centrakor, Stokomani et Maxi Bazar présentent désormais une offre «indivisible», a souligné un porte-parole des quatre enseignes.

Celle-ci porte toujours sur la reprise de 88 magasins et 1.051 salariés, mais «96 solutions de reclassement» ont déjà été «repérées» et un «accès prioritaire aux emplois» qui seront créés par ces enseignes en développement est évoqué. Est aussi prévu un «abondement» du plan social à hauteur d'«un million d'euros». Pour les franchisés, une adhésion pourrait être proposée.

«Une dizaine de magasins», repris par Maxi Bazar, resteraient sous enseigne Tati, dont celui historique de Barbès, à Paris, a précisé le porte-parole, qui a souligné aussi que l'effort d'investissement avait été porté à «plus de 80 millions d'euros», contre 60 auparavant. L'offre devrait «encore être améliorée» d'ici au 24 mai, a-t-il assuré.

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