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Attaques de l’Aude : Marine Le Pen demande la démission de Gérard Collomb

Marine Le Pen a fustigé une «défaillance profonde» du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Marine Le Pen a réclamé, ce lundi sur RMC, la démission du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb après les attaques de l'Aude, fustigeant une «défaillance profonde» du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.

«Je demande la démission de Gérard Collomb (...), dont les premiers mots devant la caméra c'est de dire 'nous ne savions pas qu'il était radicalisé'», a déclaré sur les ondes la présidente du FN.

«Manifestement M. Collomb est complètement dépassé par les événements», a-t-elle ajouté. «Non seulement il y a une défaillance profonde» dans la lutte contre le terrorisme, mais «il y a une loi qui a été votée sur la sécurité intérieure, de lutte contre le terrorisme dont les conséquences ont été zéro. Cette loi est nulle. Elle ne sert à rien. (...) C'est une petite loi de police administrative», s'est indignée la députée du Pas-de-Calais, déplorant qu'il ne se soit «rien passé» après chaque attentat terroriste en France.

Les fichés S «immédiatement expulsés»

Emmanuel Macron «n'a jamais pris la mesure (du terrorisme)», selon la dirigeante frontiste. «Il faut être dans un processus de prévention, un principe de précaution», a fait valoir Marine Le Pen. La présidente du FN réclame que «les fichés S étrangers soient immédiatement expulsés» de France, que les binationaux «soient déchus de la nationalité française et expulsés», et que les Français «fassent l'objet des foudres de l'article 411-4 du code pénal sur l'intelligence avec l'ennemi».

Déplorant la «mission impossible» des policiers qui ne seraient que trois, selon elle, «dans le triangle Perpignan-Narbonne-Carcassonne (...) affectés à la surveillance des radicalisés», elle a estimé qu'il fallait «limiter le nombre de gens à surveiller en expulsant l'immense majorité», dont les étrangers. «A partir du moment où un étranger représente un danger, quel qu'il soit, il n'a aucune raison d'être sur notre territoire», a affirmé Marine Le Pen, pour qui la rétention administrative «n'a pas de sens». 

«Il faut arrêter de distribuer la nationalité française n'importe comment et à n'importe qui", a-t-elle dit encore.

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