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Paris : la lutte contre le trafic de stupéfiants dans les transports fait ses preuves, selon la RATP

Une présence policière qui serait à l'origine d'une baisse de la présence de dealers et de consommateurs dans les transports parisiens. Une présence policière qui serait à l'origine d'une baisse de la présence de dealers et de consommateurs dans les transports parisiens.[© ALAIN JOCARD / AFP]

Trois mois après la décision de créer un Groupement local de traitement de la délinquance (GLTD), les acteurs des transports en commun parisiens se satisfont des premiers résultats, dans un bilan divulgué ce jeudi 26 avril.

Depuis quelques mois, la présence de nombreux de dealers de drogues, et son lot de toxicomanes, dans les transports en commun parisiens, et plus particulièrement dans le métro, avait inquiété la RATP, qui avait décidé, avec la préfecture de police de Paris, de mener des actions de lutte contre le trafic et la consommation de stupéfiants. 

Des unités de forces mobiles mises à disposition de la préfecture de police avaient alors été déployées en renfort du dispositif de sécurité déjà existant, notamment sur la partie nord des lignes 4 et 12 du métro, avec pour objectif de «traiter le problème». Chaque jours, dix équipages de police (de 3 personnes) étaient ainsi «spécifiquement dédiés» à cette tâche.

Une présence qui s'est donc avérée payante, selon la RATP, qui confirme «la pertinence des actions menées, tant sur le volet sécuritaire que préventif». En effet, 114 vendeurs et consommateurs de stupéfiants ont été interpellés, déférés par le Parquet pour les uns et poursuivis devant le tribunal pour les autres, en cas de récidive.

Par ailleurs, des maraudes spécifiques ont été mises en place par plusieurs associations spécialisées, à l'instar de Gaïa, Aurore, Charonne... Grâce à leur travail, 130 personnes feraient désormais «l'objet d'un suivi renforcé», «orientés vers des structuresmédico-sociles et d'hébergement adaptées».

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