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Ce que l'on sait sur David Ramault, le meurtrier présumé de la petite Angélique

Le corps d’Angélique Six, 13 ans, a été retrouvé samedi 29 avril, à Quesnoy-sur-Deûle (Nord) grâce aux indications de son meurtrier présumé, David Ramault qui a reconnu les faits durant sa garde à vue.

Ce dernier aurait avoué les faits peu de temps après avoir été interpellé, et a lui-même indiqué aux forces de l’ordre où retrouver le corps de la petite Angélique. Sa garde à vue a, depuis, été prolongée, et il devrait être déféré à un juge ce lundi après-midi.

Cet homme de 45 ans, habitant de Wambrechies , est serait ancien voisin de la jeune adolescente retrouvée morte. «Il connaissait la victime», selon une source policière. Il aurait ainsi vécu dans le même immeuble que la famille d’Angélique, selon France 3 Hauts-de-France. Un passé commun dont il aurait tiré profit pour attirer la jeune fille chez lui, en lui expliquant avoir à son domicile un cadeau pour ses parents.

Originaire de la région (Lille), l’homme vivait ces derniers temps dans une maison située à deux rues du domicile actuel de la famille Six. Chauffeur de bus pour Transpole, la société de transport lilloise, il est également père de deux enfants.

Un lourd passé judiciaire

Plus important, il semble avoir derrière lui un lourd passé judiciaire. Selon Franceinfo, il aurait ainsi été l’auteur, entre le 4 et le 18 janvier 1994 de quatre crimes et délits dont un viol commis avec l’aide d’une arme sur adolescente de 13 ans, comme la petite Angélique. Des faits pour lesquels l’homme a été condamné en 1996 à neuf ans de prison pour viol avec arme, attentats à la pudeur aggravés et vol avec violence.

Il n’en purgera finalement que quatre, puisqu’il est libéré le 4 juillet 2000 grâce à des remises de peine. Depuis cette époque, il n’aurait fait parler de lui qu’à une seule occasion, alors qu’il n’avait pas signalé son changement d’adresse. Un manquement qui lui avait valu un rappel à la loi. Selon les informations du journal Le Parisien, sa compagne était au fait de son historique judiciaire.

Un historique qui lui a valu d’être inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles (FIJAIS), qui conserve pendant vingt à trente ans des informations sur des délinquants sexuels afin d'éviter les récidives

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