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«La fête à Macron» : des milliers de manifestants à Paris, 8 interpellations

L'ambiance est festive au départ de la manifestation parisienne. [Thomas SAMSON / AFP]

Des milliers de manifestants ont commencé à affluer peu après midi place de l'Opéra à Paris pour faire «la fête à Macron», à l'appel notamment du député de La France insoumise François Ruffin, tandis que des manifestants se sont également réunis dans la bonne humeur à Toulouse et Bordeaux. Huit personnes ont été interpellées par la préfecture de police.

Conformément aux souhaits des organisateurs, l'ambiance était festive et bon enfant, certains manifestants parisiens venus en famille pique-niquant sur place au milieu de banderoles reprenant des slogans de LFI : «A bas le président des riches», «non au coup d'Etat social», «pour la planification écologique», «Pour une VIe République».

Un orchestre s'est installé devant l'opéra Garnier, et dans la foule, quelques touristes chinois ne parlant ni anglais ni français portaient des banderoles à l'envers, tandis que les commerces alentour restaient ouverts. Au milieu de la place, un stand vendait des ouvrages et revues de gauche ou d'extrême gauche, un autre des cookies vegan.

La manifestation a rassemblé 40.000 personnes samedi après-midi à Paris, selon le bilan de la préfecture de police. Peu auparavant, LFI avait revendiqué la présence de 160.000 manifestants dans les rues de la capitale. Le cortège s'est ébranlé en début d'après-midi de la place de l'Opéra et se dirige vers la place de la Bastille.

Selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, en milieu de parcours, la manifestation a réuni 38.900 manifestants.

Le chef de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon discute avec le député LFI Eric Coquerel le 5 mai 2018 à Paris [Francois GUILLOT / AFP]
Le chef de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon discute avec le député LFI Eric Coquerel le 5 mai 2018 à Paris[Francois GUILLOT / AFP]

Huit personnes interpellées

Vendredi Jean-Luc Mélenchon avait promis un «moment de fraternité tranquille», l'objectif étant d'«adresser un message clair à (Emmanuel) Macron et aux milieux économiques qui l'entourent, celui de la détermination et de la volonté de ne rien céder».

Quatre jours après les débordement du 1er Mai, 2.000 policiers et gendarmes étaient déployés pour ce rassemblement. La police a ainsi procédé à huit interpellations, dont une personne mise en cause pour la dégradation d'un camion-régie de Franceinfo, a indiqué la préfecture.

«Le dispositif renforcé mis en place, notamment pour les contrôles en amont de la manifestation, a pleinement joué son rôle. Les forces de l'ordre ont ainsi procédé à huit interpellations», a-t-elle précisé dans un communiqué. Sur ces huit interpellations, quatre l'ont été en amont de la manifestation, notamment «pour port d'arme par destination», selon le préfet de police Michel Delpuech

Manifestations en province

A Toulouse en matinée, quelque 1.500 personnes selon la police et 3.000 selon les organisateurs se sont rassemblées devant le siège du Medef avant de partir en cortège vers le tribunal.

A Bordeaux, un peu plus de 500 personnes, selon une estimation convergente de médias présents, ont défilé en respectant un mot d'ordre «ostentatoire», avec colliers de perles, cigares, manteaux de fausse fourrure... en scandant notamment «Tous en Suisse, tous !», ou encore «Moins d'Assedic, plus de domestiques !»

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