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Parcoursup : entre bonheur et désillusion

Le site Parcoursup a délivré mardi, en début de soirée, ses premières réponses aux souhaits des lycéens désireux d'entamer des études supérieures. Il a dû faire face à un afflux de connections, qui ont conduit à l'ouverture d'un site de désengorgement.

Sur Twitter, une avalanche de messages s'est déclenchée quelques secondes après 18h, traduisant les frustrations des lycéens et étudiants en réorientation devant le site bloqué quelques minutes.

Avant que les messages de soulagement («JE SUIS PRISE !») ou de déception («Super, tous mes voeux en attente, le stress continue») prennent le relai.

Jean-Michel Blanquer se veut rassurant

«Tout ne se jouait pas aujourd'hui», a déclaré le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer mardi soir sur CNews. «Les élèves en attente, dans de très nombreux cas, vont avoir une place», a-t-il assuré.

Colin, redoublant en Terminale S à Vanves (Haut-de-Seine), avait par exemple formulé 10 voeux : il est refusé pour deux d'entre eux et «en attente pour les autres». «Je ne suis pas très étonné, réagit-il. Je vais attendre de voir comment la situation évolue, dans quelques jours».

Clément, en Terminale ES en banlieue parisienne, est déçu : il a eu deux réponses positives mais pas sur les voeux auxquels il tient le plus. Sur son choix préféré, une licence de sciences politiques à Paris-1, il est 5.000e sur la liste d'attente (sur 6.500 candidats). «Je savais que mes chances étaient maigres mais je ne m'attendais pas à être si mal classé».

Une longue attente

Quelque 810.000 inscrits sur Parcoursup pouvaient potentiellement se connecter sur la nouvelle plate-forme, pour connaître les réponses à leurs souhaits. 

Le ministère de l'Enseignement supérieur ne donnera pas de chiffres dans la soirée (il faudra attendre mercredi matin) mais a indiqué, par la voix de sa ministre, qu'environ la moitié des candidats devraient avoir une réponse positive dès mardi soir. 

Les réponses données sur Parcoursup sont «oui», «non» ou «en attente» pour les filières sélectives (classes prépa, BTS, DUT, double-licences etc.), comme les années précédentes. 

Pour les filières non sélectives, c'est «oui», «en attente» ou «oui si», si l'université considère que le candidat ne possède pas les connaissances et compétences requises. Il est accepté à condition qu'il s'engage à suivre un parcours d'accompagnement.

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