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Paris : plus de 130 personnes interpellées

Plus de 130 personnes ont été interpellées mardi, dont 101 dans un lycée occupé à Paris, après une nouvelle journée de manifestation des fonctionnaires émaillée de brèves violences, a annoncé à la préfecture de police.

Au total, 24 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation, et 101 autres ont été arrêtées dans le lycée Arago (XII arrondissement) dans «un premier temps pour contrôle d'identité», a précisé la préfecture. Après dispersion du cortège, plusieurs dizaines de personnes avaient pénétré dans cet établissement, avant d'en être évacuées par les forces de l'ordre.

«Lors de la dispersion de la manifestation plusieurs dizaines de personnes ont pénétré dans le lycée Arago. Une réquisition a été établie par le chef d’établissement. Les forces de l’ordre sont actuellement en cours d’intervention pour faire cesser cette occupation et procéder à des interpellations», précisait le communiqué de la Préfecture de police (PP) en fin de journée.

Projectiles, vitrines brisées, abribus détruits

Deux magasins et un abri bus ont été dégradés par des personnes cagoulées, selon les premières informations données par Franceinfo. Selon un journaliste de l'AFP, présent lui aussi sur place, quelques dizaines de manifestants ont détruit des abribus, brisé des vitrines de magasins rue de Lyon (XIIe arrondissement) et jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre.

La police aurait répliqué en utilisant des lances à eau et grenades lacrymogènes. Face à un «groupe de 200 individus cagoulés et violents», selon le communiqué de la PP, les policiers ont répliqué en faisant usage d'un canon à eau et de gaz lacrymogène et ont procédé à plusieurs arrestations, en marge de la manifestation des fonctionnaires, à Paris, selon la même source.

Selon un bilan de la PP, «8 personnes dont 2 membres des forces de l'ordre ont été blessées légèrement lors de la manifestation».

Les fonctionnaires manifestaient mardi pour défendre leur statut et s'opposer à la réforme du gouvernement, lors de leur troisième journée de mobilisation depuis l'élection d'Emmanuel Macron qu'ils accusent de les «attaquer».

Souvenir du 1er mai

Le défilé du 1er Mai avait été marqué cette année par de nombreux incidents (abribus saccagés, voitures brûlées, panneaux publicitaires et vitres de restaurants brisées) et de nombreux heurts attribués par les autorités à quelque 1.200 militants de l'ultragauche estampillés «black blocs».

Au cours de cette manifestation, 283 avaient été arrêtées dont 102 placées en garde à vue, et quatre personnes, dont un CRS, avaient été très légèrement blessées, selon le bilan officiel.

Sept personnes ont depuis été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.

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