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Surnommé le «nouvel Abaaoud», un jihadiste belge condamné à mort

Le jihadiste belge Tarik Jadaoun (D), connu sous le nom de Abou Hamza al-Belgiki, dans l'attente de sa comparution devant un tribunal de Bagdad, le 10 mai 2018 [Ammar Karim / AFP/Archives] Le jihadiste belge Tarik Jadaoun (D), connu sous le nom de Abou Hamza al-Belgiki, dans l'attente de sa comparution devant un tribunal de Bagdad, le 10 mai 2018 [Ammar Karim / AFP/Archives]

Un jihadiste belge qui avait menacé dans des vidéos la Belgique et la France a été condamné mardi en Irak à la mort par pendaison pour appartenance à Daesh, une peine jusqu'alors rarement prononcée contre des ressortissants d'Europe de l'Ouest.

Tarik Jadaoun, Belge d'origine marocaine né en 1988, avait rejoint Daesh sous le nom de guerre d'Abou Hamza al-Belgiki. Il avait appelé dans des vidéos à frapper l'Europe et avait été surnommé le «nouvel Abaaoud», en référence à son compatriote Abdelhamid Abaaoud, l'un des organisateurs présumés des attentats du 13 novembre 2015 en France. Il a désormais trente jours pour faire appel et, passé ce délai, la peine de mort pourra être appliquée.

Sa condamnation vient s'ajouter à celle de plus de 300 personnes -dont une centaine d'étrangers- ayant écopé de la peine capitale en Irak pour avoir rejoint les rangs du groupe ultra-radical qui a un temps tenu près d'un tiers de l'Irak et de larges pans de la Syrie. Un nombre comparable a été condamné à la prison à perpétuité, selon des sources judiciaires.

La plupart de ces condamnés sont toutefois Turques ou originaires des anciennes républiques d'Union soviétique. Une Allemande et une Française ont été récemment condamnées à la perpétuité. Des centaines d'Irakiens comparaissent également quasi-quotidiennement, et les verdicts sont divers, allant de l'acquittement à la perpétuité, en passant par la peine de mort ou plusieurs années de prison.

 

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