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Pour Marine Le Pen, les Français doivent être prioritaires dans l'accès au logement

Marine Le Pen donne une conférence de presse, le 23 mai 2018, au Palais Bourbon à Paris. [Alain JOCARD / AFP]

Marine Le Pen a proposé, ce mercredi, de donner la priorité aux Français pour l'accès au logement.

La présidente du FN a également suggéré de contrôler les titres de séjour des occupants des HLM, et d'expulser les parents de mineurs étrangers délinquants, parmi 39 mesures d'un «plan Le Pen» pour les banlieues.

La banlieue, «signe du déclin français»

La banlieue est «le signe du déclin français» qui «conduit notre pays à renier ses valeurs au profit d'autres qui lui sont contraires, voire hostiles», a-t-elle estimé lors d'une conférence de presse.

Emmanuel Macron, qui a présenté des mesures mardi en faveur des quartiers défavorisés, «a quasiment éludé la question centrale, (...) qui est celle de l'insécurité et de l'immigration, la question de la violence et de l'islamisation, la question de l'effacement de la République et l'émergence d'une société parallèle avec ses règles, ses codes, ses propres interdits», a déploré la députée du Pas-de-Calais.

Une «politique pénale de tolérance zéro»

Marine Le Pen a précisé n'avoir pas «chiffré» financièrement ce plan car il s'agit d'une «réorientation des moyens déjà» prévus pour les banlieues.

Pour «rétablir l'ordre républicain», la dirigeante frontiste propose une «politique pénale de tolérance zéro», un renforcement des polices municipales, et «un plan de vérification des titres de séjour des occupants des HLM».

Pour «rétablir l'autorité», elle suggère, pour «responsabiliser les parents», «d'expulser les parents des mineurs étrangers de moins de 13 ans coupables de crimes ou de graves délits» et de suspendre les aides à ceux «dont les enfants délinquants sont non accessibles à une sanction pénale». Elle propose aussi d'instaurer l'uniforme à l'école et d'interdire les prières de rue.

Enfin, pour «rétablir l'unité nationale», elle entend «mettre sous tutelle de l'Etat les mairies adoptant des mesures favorisant le communautarisme», instaurer une politique de «priorité nationale pour l'accès au logement», et «expulser des logements sociaux les personnes condamnées pour des crimes et des graves délits».

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