L’Ile-de-France se démarque. Les 117.000 jeunes Franciliens qui obtiennent le précieux sésame chaque année ont davantage tendance à poursuivre des études supérieures que les bacheliers du reste du pays (78 contre 72 %), selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi.
Plus nombreux dans les bacs généraux que technologiques, ils optent plutôt pour des universités, des classes préparatoires et des écoles d’ingénieur. A la fac, les élèves se dirigent en majorité (18,6 %) vers des licences littéraires, de droit (9,2 %), de santé (8,6 %) et de science (8,4 %). Des filières où les proportions d’inscrits franciliens sont similaires à la moyenne française.
En revanche, la région parisienne a deux spécificités : ses néo-bacheliers sont bien plus nombreux à privilégier l’économie (7,3 contre 5,7 %), mais ils sont près de deux fois moins à s’inscrire dans la filière sportive Staps (2,3 contre 3,9 %).
Les filières plus «courtes», comme les sections de technicien supérieur (STS) et les Institut universitaire de technologie (IUT), sont moins appréciés par les élèves franciliens. A l’échelle de la région, on constate d’ailleurs que plus on s’approche de Paris, plus les jeunes ont tendance à s’inscrire dans les classes prépas et dans les filières longues.
Par ailleurs, l’Ile-de-France est la première région d’accueil d’étudiants du pays, avec 6.800 néo-bacheliers de province, alors que seuls 4 700 la quittent. Une tendance encore plus flagrante dans l’académie de Paris, où près des deux tiers des étudiants ont passé leur baccalauréat dans une autre académie, dont 80 % dans les autres départements de la région.