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Les réformes du gouvernement profitent davantage aux ménages aisés qu'aux plus modestes

La suppression de l'ISF voulue par Emmanuel Macron a eu un grand impact. La suppression de l'ISF voulue par Emmanuel Macron a eu un grand impact. [Ludovic MARIN / POOL / AFP]

Les réformes instaurées en 2018 par le gouvernement ont bénéficié de façon plus importante aux plus aisés, selon une étude publiée ce mardi 19 novembre par l'Insee.

Ainsi, le niveau de vie des 10% les plus modestes n'a progressé que de 0,5%, quand celui des 10% les plus aisés a crû de 1,2%, rapporte l'Institut de statistiques. Le remplacement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), ainsi que l'instauration du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du patrimoine, étant les principales raisons de ce bonus.

Dans le détail, les quelques 350.000 ménages concernés par la réforme de l'ISF, instaurée par Emmanuel Macron, ont vu leur revenu augmenter de près de 10.000 euros.

A l'autre bout de l'échelle sociale, «les plus modestes bénéficient de mesures sur les minima sociaux et la prime d'activité et de la mise en place du chèque énergie, [mais] ils sont pénalisés par le gel des aides au logement", explique l'Insee. Ce gel a ainsi engendré une perte de 50 euros sur l'année.

Des Français modestes également affectés par la hausse des taxes sur le tabac et les produits pétroliers (dont les carburants).

Les personnes au niveau de vie intermédiaire, quant à elles, ont surtout bénéficié de la baisse de la taxe d'habitation et de la bascule des cotisations sociales vers la CSG. Cette dernière a entraîné un supplément de revenu de 80 euros en moyenne aux ménages français. Mais ce chiffre global cache un fort impact négatif pour les retraités, avec une perte moyenne de 260 euros.

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