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Tout savoir sur Covidom, l’application qui suit à domicile les personnes touchées par le coronavirus

Plus de 17.000 personnes sont déjà suivies via Covidom.[David GANNON / AFP]

Pour faciliter le suivi et la prise en charge des personnes touchées par l’épidémie de coronavirus, l’AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) et l’entreprise Nouveal ont mis au point une application capable de relier directement les patients au personnel médical : Covidom.

Qu’est-ce que c’est ?

Covidom est une application à télécharger sur son téléphone portable, via l’AppStore et Google Play. Elle sert à réaliser un «télésuivi à domicile» des patients, «en complément des mesures de confinement», indique l’AP-HP.

Elle est opérationnelle depuis le 9 mars. D’abord déployée dans les hôpitaux Bichat et Pitié-Salpêtrière, deux établissements de référence pour le Covid-19, elle s’étend désormais à tous les hôpitaux de l’AP-HP et les médecins généralistes d’Ile-de-France. Des discussions sont en cours pour développer le système dans le reste du pays.

Pour qui est-ce utile ?

L’application est destinée aux patients porteurs du coronavirus ou suspectés d’être infectés, mais sans signe de gravité et ne nécessitant pas d’être hospitalisés. En fin de semaine dernière, 17.000 personnes étaient suivies via Covidom.

Comment cela fonctionne ?

Si chacun peut télécharger l’application, l’inscription est réalisée par un médecin (à l’hôpital ou un généraliste). Il va ainsi renseigner «les données médicales utiles» au bon fonctionnement du processus. Une ou plusieurs fois par jour, le patient va devoir répondre à un «questionnaire simple» (température, fréquence respiratoire…). En fonction des réponses, le système va générer des alertes au corps médical, notamment «en cas de forte fièvre ou de gêne respiratoire importante».

Les soignants, volontaires et spécialement formés (infirmières, étudiants en médecines, kinés…) peuvent ainsi contacter rapidement le patient pour «adapter le suivi et la prise en charge». Un médecin supervise quatre «télésurveillants», tout en travaillant en parallèle, pour s’assurer de la bonne indication donnée (aller aux urgences, appeler le Samu, rester chez soi).

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