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Vidéo : affrontements entre membres de la communauté Tchétchène et dealers à Dijon

L'origine du conflit impliquerait la communauté tchétchène.[Christophe SIMON / AFP]

Les scènes capturées et partagées sur les réseaux sociaux sont surréalistes et d'une ampleur inédite. La ville de Dijon (Côte-d'Or) a été le théâtre de violents affrontements vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 juin. L'origine du conflit implique la communauté tchétchène dont les membres sont venus de toute la France mais aussi de Belgique et d'Allemagne pour venger l'un des leurs agressé par des dealers.

Une dizaine de personnes a été blessée au cours de ces violences, a indiqué la vice-procureure de la République de Dijon. 

Dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs dizaines d'individus s'étaient amassés sur un parking du centre-ville de Dijon pour en découdre, rapporte France Bleu Côte-d'or. Selon Bien Public, ils étaient une centaine.

Des policiers de la Brigade Spécialisée de Terrain (BST) et de la BAC ont été dépêchés sur les lieux. Ils ont lancé des gaz lacrymogènes pour disperser le rassemblement.  

Des individus cagoulés avec des tournevis, des battes et des couteaux

Des témoins ont indiqué que les individus, souvent cagoulés, étaient équipés de battes de baseball, de tournevis, de marteaux, de couteaux et de barres de fer. Le Black Pearl, un bar à chicha dijonnais, a été pris pour cible.   

Mais les affrontements se sont prolongés tout au long du week-end. D'autres violences ont éclaté la nuit suivante dans le quartier des Grésilles. La vidéo ci-dessous aurait été tournée ce soir-là. 

Parmi la dizaine de blessés rapportée, un homme aurait aussi été touché par balles dans le quartier des Grésilles indiquent plusieurs médias. Mais ses jours ne sont plus en danger. 

LA PISTE D'UNE VENGEANCE COMMUNAUTAIRE 

Ces heurts auraient été provoqués par un autre incident. Quelques jours auparavant, un jeune Tchétchène de 16 ans a été agressé par des dealers plus âgés que lui, a rapporté France Bleu. L'adolescent aurait été menacé avec un pistolet. Ses agresseurs lui auraient dit, en désignant les Tchétchènes: «on te laisse en vie pour que tu ailles dire aux autres qu’on fera ça à chacun d’entre vous». 

Lundi soir, la tension était toujours palpable, les forces de l'ordre ayant dû disperser des dizaines de personnes armées s'étant rassemblées pour défendre leur quartier.

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