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Confinement partiel dans les Alpes-Maritimes : plus de 240 plaignants contestent la mesure devant la justice

[DR]

Le tribunal administratif de Nice rendra ce mercredi son jugement au sujet du recours en référé-liberté déposé par des Azuréens contre le confinement local décrété par le préfet des Alpes-Maritimes, samedi et dimanche derniers, ainsi que le week-end prochain.

Ils réclament un euro symbolique chacun. À Nice, 241 personnes ont saisi la justice administrative afin de faire suspendre l’arrêté du Préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez instaurant un couvre-feu local pour 63 communes du littoral de Menton à Théoule-sur-Mer.

En vigueur durant deux week-ends, cette mesure de restriction a pour objectif de ralentir la propagation du Covid-19 dans le département où le taux d’incidence est de 561 cas pour 100 000 habitants et où 114 malades sont toujours hospitalisés en réanimation. «Les plaignants appartiennent à toutes les corporations et ne sont pas opposés au fait de protéger la population avec des mesures efficaces, explique Me Zia Oloumi, l’un des avocats qui portent le recours. Mais l’État doit être suffisamment clair pour expliquer en quoi ce confinement aura une incidence sur l’épidémie. Pour justifier cette disposition, la Préfecture se fonde uniquement sur le taux d’incidence. C’est insuffisant. En l’espèce, les libertés fondamentales sont clairement atteintes. Nous demandons la suspension du confinement car nous estimons qu’il n’est ni adapté, ni nécessaire, ni proportionné».

1700 procès-verbaux dressés en deux jours

Lors du week-end dernier, policiers et gendarmes ont procédé à 21 500 contrôles et dressé plus de 1700 procès-verbaux.  Samedi et dimanche prochains, un dispositif similaire sera déployé sur l'ensemble du département pour s’assurer du respect des règles.

Au niveau sanitaire, la situation reste inquiétante. En effet, douze malades du Covid-19 sont morts au cours des dernières 24 heures dans les Alpes-Maritimes, ce qui porte à 1076 le nombre d’Azuréens décédés de cette maladie depuis le début de l’épidémie.

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