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Cinq membres du syndicat d'extrême droite GUD jugés pour violences aggravées

La victime aurait été passé à tabac par cinq membres du syndicat d'extrême droite. [THOMAS COEX / AFP]

Cinq membres du syndicat d'extrême droite Groupe Union Défense (GUD), dont Logan Djian, l'ancien chef, comparaissent ce mercredi 20 octobre devant le tribunal de Paris, pour «violences aggravées» à l'encontre d'un de leur ancien camarade. Des faits pour lesquels les récidivistes encourent dix ans de réclusion.

Les faits remontent à 2015. Dans la nuit du 8 au 9 octobre, Logan Djian, accompagné de quatre complices, tabassait et humiliait un de ses anciens camarades, le laissant au sol, complètement nu, recouvert de sang. L'identité de la victime fut dévoilée quelque temps après par nos confrères de Marianne. Il s'agissait d'Edouard Klein, l'ancien président du GUD. 

Des vidéos de cette séance de torture avaient même été diffusées, dévoilant la violence qu'avait subi la victime pendant de longues minutes. Ce dernier avait alors déposé plainte dès le lendemain. Edouard Klein présentait des marques d'ecchymoses, d'hématomes, de griffures, mais aussi une fracture à l'arcade gauche, une triple fracture de la mâchoire. Le médecin de l'unité médico-judiciaire lui avait délivré un ITT de 21 jours. 

Des mois de menaces 

Lors de sa plainte, Edouard Klein avait assuré que Logan Djian le menaçait depuis des mois. Selon les informations de Marianne, tout se résumerait «à un truc de gamins». En effet, l'accusé et un de ses complices ont déclaré vouloir se venger d'Edouard Klein, pour son comportement vis-à-vis de son ancienne petite-amie. 

Depuis les faits, Logan Djian, fiché S, s'est exilé à Lyon, où il a ouvert un salon de tatouage. Un de ses complices est, quant à lui, devenu producteur d'huile d'olive, et touche une pension d'invalidité liée à un traumatisme dû à ses activités militaires. 

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