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Les 5 nouveaux bars à cocktails à découvrir durant la Paris Cocktail Week

La Paris Cocktail Week a pour objectif de rendre accessible et d’ouvrir les portes du monde du cocktail. [©Combat]

Pour sa 4ème édition, la Paris Cocktail Week investit la Rive droite et Rive gauche de la capitale sur le thème de la naturalité. Au total, 75 bars à cocktails participent à l’événement du 20 au 27 janvier.

Guidé par la volonté de transmettre et de démocratiser la culture cocktail, ce rendez-vous convivial met l’accent sur la tendance écolo des établissements, soucieux de réduire leurs déchets et leur consommation d’énergie. Une démarche responsable qui fait évoluer les méthodes de travail vers un résultat encore plus savoureux et qualitatif. Au programme, un parcours qui quadrille la ville et fédère les bars participants, 150 cocktails proposés, avec ou sans alcool, et 50 événements animés par des ateliers découvertes et créations.

Chaque bar a sélectionné deux créations spéciales Paris Cocktails Week à un prix 30% inférieur au prix classique afin de rendre plus accessible le monde du cocktail et simplifier le choix pour les non-initiés.  Pour en profiter, il suffit de télécharger un passeport (gratuit) sur le site et de la présenter directement à l’établissement.

Le Belair

Tandis que le 16ème arrondissement était laissé de côté par le monde de la mixologie, La Maison de la radio accueille Le Belair, un bar à cocktails à la fois ambitieux et intime. Une expérience inédite avec une vue imprenable sur la Seine et la tour Eiffel où l’on peut se délecter des créations de Hugo Vasquez, ex-barman de L'Expérimental cocktail club.

Les habitants de l’ouest parisien peuvent se réjouir, il y a de bonnes ondes au deuxième étage de la Maison ronde. Le bar propose par exemple les Trois Petits Singes, à base de whisky Monkey Shoulder, Chartreuse, citron vert et sirop de fruits rouges maison et la Rose de Marrakech, un cocktail composé de gin Hendrick’s, cordial de fleur de sureau, citron, framboise fraîche et blanc d’œuf.

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©Le Belair

Le Belair, 16, avenue du Président Kennedy (16e ).

No Entry

Le bar secret du restaurant Pink Mamma. Caché au sous-sol derrière la chambre froide, No Entry cultive le mystère en revisitant les «speakeasy», des bars clandestins américains. Si on ose pousser la porte malgré l’écriteau façon sortie de secours «No Entry», on assiste alors à un véritable défilé de couleurs, entre les fauteuils en velours rose et les dames jeannes fleuries.

Au sein de cette décoration baroque, les clients peuvent savourer le fameux aperitivo italien avec par exemple le Val d’Aosta, un cocktail composé de Vodka Ketel One, Caffè Espresso, Galliano Ristretto, Frangelico, liqueur Sassolino, crème fraîche et crème de marron.  Toutes les recettes sont élaborées à partir de produits importés de la botte et de spécialités régionales telles que le Chianti, le Marsala ou le Lambrusco Reggiano.

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© Jérôme Galland

No Entry, 20, rue du Douai (9e).

Carbon

Chez Carbon, on dine au rez-de-chaussée et on sirote au sous-sol. Au comptoir de ce restaurant, la tendance est au «cocktail apéritif». Des recettes faibles en alcool, élaborées à partir de vins apéritifs tels que le Xéres ou le Madère pour accompagner un repas.

L’expérience se poursuit à la Mina, une cave voutée où l’on peut y découvrir des alliances et compositions audacieuses qui varient au fil des saisons. Dans le fil rouge de la 4ème édition de l’événement, Carbon sert des cocktails à la pression pour réduire le nombre bouteilles, la quantité de verre et de glace.

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©Carbon

Carbon, 12, rue Charlot (3e).

Grands Boulevards

Le bar à cocktails de l'Experimental Cocktail Club se recycle boulevard Poissonnière. Ce nouvel établissement, dont l’ouverture est imminente, propose une offre peu alcoolisée. En effet, le sans sucre et le sans alcool devient un terrain de jeu de plus en plus intéressant pour les barmen.

On retrouve par exemple le Mapple, à base de jus de Pomme Granny Smith, de verjus, d'érable, de feuille de bourrache et de Perrier ou le Saint Tiki, à l'orgeat, apéritif Saint-Raphaël, bitters aromatiques, et jus d’orange. Dans les créations, les fruits et légumes sont de saison et sélectionnés auprès de producteurs responsables. Et pour siroter ces cocktails, Grands Boulevards a décidé d’utiliser des pailles recyclés.

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©GrandsBoulevards

Grands Boulevards, 17, Boulevard Poissonnière (2e).

Combat

Trois femmes mènent le Combat en proposant une offre renouvelée au quotidien et des ingrédients sourcés, issus de producteurs bio. Sous l’impulsion de Elena Schmitt et Margot Lecarpentier (ex-Experimental Cocktail club), cet établissement est l’antithèse des bars clandestins. Entre le mur en briques, le carrelage blanc et la grande fenêtre qui longe le bar, c’est un espace lumineux et populaire.

Durant la Paris Cocktail Week, on peut y déguster l'Ipkiss, composé de Nikka Coffey Gin, de jus de melon d'hiver frais et de citron vert, de miel de matcha et de pétales de camomille, ou encore une création sans alcool, la Raison Noire, au Perrier, mélisse fraîche, sirop de bourgeon, jus de raisin muscat frais, et jus de citron. A noter que ces créations se marient très bien avec les terrines de cochon Rodolphe Paquin.

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©Margaux Roy

Combat, 63, rue de Bellville (20e).

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