Un ultime voyage lointain pour porter les couleurs de la France. François Hollande a entamé ce dimanche un déplacement de quatre jours en Asie du Sud-Est, qui le mènera de Singapour à l’Indonésie, en passant par la Malaisie.
Sauf surprise, il s’agit de la dernière tournée internationale du chef d’Etat, qui ne devrait plus quitter l’Hexagone avant la fin de son mandat (mi-mai), si ce n’est pour se rendre au sommet post-Brexit prévu le 29 avril à Bruxelles.
26 fois le tour de la Terre
Par ce déplacement en Orient, le chef de l’Etat clôt un chapitre important de son mandat. Car c’est notamment à travers ses quelque 230 voyages à l’étranger qu’il s’est forgé, en cinq ans, une stature internationale.
De l’Allemagne, où il a symboliquement rencontré Merkel dès son investiture en 2012, au Japon, en passant par les Etats-Unis, le Sénégal, l’Arabie saoudite ou encore la Chine, François Hollande aurait fait plus de 26 fois le tour de la Terre depuis son élection. En 2015, il a même été le premier dirigeant européen à se rendre à Cuba depuis la révolution.
En Asie pour resserrer les liens économiques
L’Asie du sud-est n’a pas été choisie comme dernière destination au hasard. La région a doublé ses importations françaises en dix ans, et connaît une croissance de 5% par an. Les conditions sont donc optimales pour Hollande, qui a déclaré vouloir «intensifier» la relation entre l'Europe et l'Asie.
Il débutera sa visite par Singapour, principal partenaire commercial de l’Hexagone en Asie du sud-est. Il se rendra ensuite en Malaisie, pays intéressé par les Rafale, pour terminer en Indonésie, puissance industrielle du continent avec qui la France a une carte à jouer dans les secteurs du transport maritime.