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Un Américain de 18 ans avoue avoir abusé de plus de 50 enfants

Le pédophile présumé a été arrêté au Simply Home Inn & Suites, un motel de la ville de Riverside, en Californie (Etats-Unis). [CC / Google Street View]

Sa caution a été fixée par la Justice à un million de dollars. Un Américain de 18 ans a avoué avoir abusé de plus de cinquante enfants au cours de son existence.

C'est la propre mère du suspect qui, ce samedi 2 décembre, a livré le pédophile présumé à la police du comté de Riverside, en Californie.

Cette dernière s'est en effet présentée d'elle-même, en pleine nuit, au commissariat pour expliquer que son fils l'avait appelée plus tôt dans la journée pour lui dire qu'il avait agressé deux jeunes garçons, âgés respectivement de 4 et 8 ans. 

Les faits se sont produits au Simply Home Inn & Suites, un motel de la ville. Le prédateur présumé «s'était lié d'amitié avec les victimes, qui logeaient elles aussi dans cet établissement avec leurs parents», précise un communiqué des autorités.

«Les enfants avaient été autorisés à venir dans la chambre du suspect, quand l'agression s'est produite», ont-elles ajouté.

Un parcours d'agresseur qui commence dès l'âge de 10 ans

Après avoir été interpellé, l'individu a reconnu lui-même les faits lors de sa garde à vue.

Mais c'est en poussant plus loin leurs investigations que les enquêteurs ont pû soutirer des aveux encore plus graves.

Le suspect a en effet dit avoir commencé à abuser d'enfants depuis l'âge de 10 ans, dans différentes villes du sud de la Californie. Des victimes par dizaines, filles et garçons, dont au moins cinquante recensées.

«Cette affaire va non seulement affecter les victimes pour le reste de leur existence, mais les policiers eux-mêmes, déroutés d'avoir recueilli le témoignage d'un prédateur aussi jeune», a déclaré l'officier Ryan Railsback de la police de Riverside à la chaîne de télévision locale ABC 7.

Inculpé pour viols et abus sexuels sur enfants de moins de 10 ans, le pédophile présumé est actuellement détenu dans une prison locale. Ses victimes ont, elles, été prises en charge par les services de protection de l'enfance.

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