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Cambodge : dix étrangers arrêtés pour «chants et danses pornographiques»

Les dix étrangers ont été interpellés ce jeudi 25 janvier à Siem Reap, une ville prisée par les touristes pour sa proximité avec les ruines d'Angkor Wat [CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP]

Au Cambodge, un groupe de dix étrangers a été placé en détention. Les autorités du pays les accusent de s'être adonnés à des «chants et des danses pornographiques». 

Cinq Britanniques, deux Canadiennes, un Norvégien, un Hollandais et un Néo-Zélandais, âgés de 19 à 35 ans, comptent parmi les personnes arrêtées. Certains résident au Cambodge, tandis que d'autres sont des touristes, présents sur le territoire depuis plusieurs mois déjà. 

Ils ont été interpellés ce jeudi 25 janvier à Siem Reap, une ville prisée par les touristes pour sa proximité avec les ruines d'Angkor Wat et ses nombreux restaurants et discothèques. Le groupe participait à une fête dans une villa lorsque la police est intervenue. 

Les dix individus ont été arrêtés pour «chants et danses pornographiques», a expliqué la police cambodgienne, qui a également publié des photos de la fête, montrant des couples dans des postures suggestives, sur son site Internet

«Tout le monde était déconcerté»

Mais l'un des détenus, qui s'est confié à Sky News sous couvert d'anonymat, a expliqué qu'il ne comprenait pas les raisons de cette arrestation parce que les personnes qui figurent sur ces images ne font pas partie des dix interpellés. 

«Sincèrement, c'était très déroutant. Tout le monde était déconcerté. Ils ont fait une descente [dans la villa], nous ont encerclé. Il y avait entre quatre-vingt et cent personnes à cette fête, certains étaient des touristes. Les policiers étaient une trentaine», a-t-il affirmé. Il a néanmoins ajouté qu'ils étaient bien traités et que les gardiens acceptaient même de leur acheter des pizzas. 

Le ministère des Affaires étrangères britannique a affirmé être en contact avec ses cinq ressortissants, assurant par la même occasion qu'il apportait tout son soutien aux familles des détenus. Tous sont assignés à comparaître ce dimanche 28 janvier. Ils risquent de rester en détention pendant six mois en attendant que leur affaire soit portée devant un tribunal. Ils sont passibles d'un an de prison en cas de condamnation pour pornographie

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