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Jean-Yves Le Drian à Bagdad pour parler de reconstruction

Jean-Yves Le Drian est à Bagdad pour discuter avec les responsables irakiens de la reconstruction et de la stabilisation du pays après la défaite de Daesh.[Sebastien BERGER / AFP]

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est arrivé lundi à Bagdad pour discuter avec les responsables irakiens de la reconstruction et de la stabilisation du pays après la défaite de militaire de Daesh.

«Je suis venu vous dire le soutien de la France et vous accompagner. Nous serons toujours au rendez-vous. Nous l'avons été dans la participation à la coalition (internationale antijihadistes), nous le serons aussi dans la phase de reconstruction», a déclaré Jean-Yves Le Drian à son arrivée, en évoquant la stabilisation et la reconstruction du pays.

Alors que s'ouvre lundi à Koweït la conférence sur la reconstruction de son pays, son homologue Ibrahim Jaafari espère que «l'expertise française sera utilisée pour la reconstruction».

«Sur la base d'une étude d'évaluation menée par des experts irakiens et internationaux, nous estimons que les besoins totaux de reconstruction en Irak s'élèvent à 88,2 milliards de dollars (71,9 milliards d'euros)», a déclaré en parallèle Salmane al-Joumeili, ministre irakien de la Planification, à l'ouverture de cette conférence internationale.

Une rencontre cruciale

Le chef de la diplomatie française, qui s'était déjà rendu à Bagdad en août, doit s'entretenir avec le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, le président Fouad Massoum et le chef du Parlement Salim al-Joubouri.

Jean-Yves Le Drian va rappeler l'importance d'un processus de réconciliation nationale intégrant pleinement les sunnites dans ce pays à majorité chiite qui entend désormais tourner la page de Daesh, a-t-on précisé dans son entourage. Les élections générales doivent avoir lieu le 12 mai.

Selon l'AFP, alors que deux Françaises sont dans l'attente de leur procès en Irak pour avoir rejoint le groupe jihadiste, Le Drian va également «faire savoir» l'opposition de la France à la peine de mort. Conformément à la loi antiterroriste, les deux femmes risquent la peine capitale.  

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