L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a ajouté la «maladie X» à sa liste des maladies à étudier en urgence pour l'année 2018. L’objectif est de se préparer à une potentielle pandémie.
«Maladie X» désigne une maladie potentillement dévastatrice qui n’existe pas encore. L’OMS prend la menace particulièrement au sérieux. L’agent pathogène de cette maladie qui pourrait apparaître à l'avenir serait extrêmement contagieux et ferait de nombreuses victimes.
«L'histoire nous montre qu'il est probable que la prochaine pandémie soit quelque chose qu'on n'ait jamais vu auparavant», a déclaré John-Arne Rottingen, conseiller scientifique norvégien du comité de l'OMS, dans une interview accordée au Telegraph.
La cause de la création de la «maladie X» reste inconnue
Source, niveau d'agressivité, conditions de sa création... cette maladie «X» pourrait prendre des formes diverses. Les nouvelles technologies permettant la modification des gènes pourraient en effet être la cause de la création d'un pathogène de manière volontaire ou accidentelle.
«La biologie synthétique permet la création de nouveaux virus mortels. Lorsque vous avez une nouvelle maladie, il n'y a pas de résistance dans la population et cela signifie qu'elle peut se propager rapidement», appréhende John-Arne Rottingen.
Le conseiller de l'OMS reste prudent dans ses déclarations. Selon lui, il est plus probable que la «maladie X» soit provoquée par un agent pathogène animal transmis aux humains, à cause du changement climatique et de l'intensité du contact entre les animaux et les humains.
La liste de l'OMS prévient du danger à venir
Chaque année, l’OMS réunit les meilleurs scientifiques du monde entier pour dresser la liste des maladies pouvant être un danger pour la santé publique et, plus largement, pour l’humanité. Dans ce fameux classement international, la «maladie X» côtoie le virus Ebola, la fièvre Lassa, le fièvre de Crimée-Congo ou encore le virus Zika. Des maladies qui ont causé des milliers de morts dans le monde, et plus particulièrement en Afrique, durant la dernière décennie.
Pour traiter tous les types de maladies pouvant naître ou muter dans les prochaines années, «la surveillance, le diagnostic et la recherche sont nécessaires», a expliqué l’OMS dans un communiqué.