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Emmanuel Macron dévoile son «grand plan» pour la francophonie

Emmanuel Macron présente sa stratégie pour la francophonie. [LUDOVIC MARIN / POOL / AFP]

A l'occasion de la Journée mondiale de la francophonie, Emmanuel Macron présente, ce mardi 20 mars, un «grand plan» de promotion de la langue française. 

Objectif affiché du chef de l'Etat : faire passer le français de la cinquième à la troisième place des langues les plus parlées dans le monde.

Et c'est devant les membres de l'Académie française, mais aussi 300 jeunes, qu'Emmanuel Macron a choisi de présenter «une vision nouvelle, décomplexée, de la francophonie et du multilinguisme», comme l'avait fait savoir en préambule l'Elysée.

En tout, une trentaine de mesures étaient attendues pour améliorer l'enseignement du français, promouvoir sa place dans les enceintes internationales et soutenir les artistes qui l'utilisent, comme les écrivains ou les musiciens.

Doubler le nombre d'élèves dans les lycées français à l'étranger

Parmi elles, Emmanuel Macron a annoncé vouloir fixer l'objectif  de doubler le nombre d'élèves dans les lycées français à l'étranger, qui accueillent actuellement près de 350.000 jeunes dans 500 établissements à travers le monde.

Les lycées français à l'étranger sont «la colonne vertébrale» de l'enseignement du français, a ainsi déclaré le chef de l'Etat.

Dans le même temps, dans le domaine de l'enseignement supérieur, Emmanuel Macron a indiqué souhaiter vouloir voir les établissements français «oser s'implanter» en dehors des frontières nationales, afin de doubler, d'ici à 2022, le nombre d'étudiants.

En ce sens, «des établissements partenaires» ou «des pôles régionaux de formations» seront créés pour former de nouveaux enseignements notamment au Mexique ou au Liban.

Renforcer l'apprentissage du français auprès des réfugiés

Pour autant, a expliqué Emmanuel Macron, l'apprentissage du français sera également renforcé sur le territoire.

A ce sujet, les heures allouées à l'enseignement du français à destination des réfugiés seront portées à 400 heures par personne, contre 250 heures actuellement. 

«Je ne vois pas de meilleurs titres de séjour pour eux que la langue française. Si on ne leur donne pas cette chance, de rentrer dans notre pays par cette langue, quelle place leur donner ?», a indiqué le chef de l'Etat.

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