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Macédoine et Grèce cherchent le chemin de la réconciliation

Le ministre macédonien des Affaires étrangères Nikola Dimitrov, l'émissaire de l'ONU Matthew Nimetz, les chefs de la diplomatie autrichienne Karin Kneisslet grecque Nikos Kotzias à Vienne, le 30 mars 2018 [HERBERT NEUBAUER / APA/AFP] Le ministre macédonien des Affaires étrangères Nikola Dimitrov, l'émissaire de l'ONU Matthew Nimetz, les chefs de la diplomatie autrichienne Karin Kneisslet grecque Nikos Kotzias à Vienne, le 30 mars 2018 [HERBERT NEUBAUER / APA/AFP]

La route macédonienne qui conduit vers la Grèce vient d'être rebaptisée «autoroute de l'amitié» : Skopje et Athènes affichent leur volonté de régler leur différend sur le nom «Macédoine», objet d'une réunion importante à Vienne.

Des entretiens ont débuté vendredi matin, dans la capitale autrichienne, entre les ministres des Affaires étrangères grec et macédonien, Nikos Kotzias et Nikola Dimitrov, en présence de l'émissaire de l'ONU, Matthew Nimetz. Ce dernier s'était dit en janvier «très optimiste sur le fait que le processus va dans une direction positive». Des noms sont évoqués dans les médias des deux pays, celui qui revient le plus régulièrement étant «Gorna Makedonija», «Haute-Macédoine».

Depuis que l'ex-république yougoslave a déclaré son indépendance en 1991, les Grecs lui dénient le droit d'utiliser ce nom de «Macédoine» qui, à leurs yeux, ne peut se référer qu'à leur province septentrionale. Aux Nations unies, elle reste désignée sous l'acronyme ARYM (ancienne république yougoslave de Macédoine, FYROM en anglais). Les Grecs lui contestent également le droit de revendiquer l'héritage des rois antiques Alexandre le Grand et Philippe de Macédoine.

 

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