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Gaza : 36 Palestiniens ont été tués depuis le début des contestations

Un Palestinien brandissant un drapeau lors d'une manifestation à la frontière entre la bande de Gaza et Israël le 4 avril 2018 [MOHAMMED ABED / AFP] Le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman a prévenu que les Palestiniens qui s'approcheraient de la frontière mettraient «leur vie en danger». [MOHAMMED ABED / AFP]

Un Palestinien a été tué par des tirs israéliens dans la bande de Gaza.

Ahmad Nabil Abou Aqeb, 25 ans, n'a pas survécu à ce quatrième vendredi consécutif de mobilisation.

D'après les autorités sanitaires gazaouies, le jeune homme a été touché à la tête, alors qu'il se trouvait à l'est de Jabalia, dans le nord de l'enclave. La scène a eu lieu à proximité d'un groupe incendiant des pneus près de la frontière avec Israël, selon des témoins. 

Un autre Palestinien a succombé lors de cette journée de mobilisation, ont indiqué les secours gazaouis. 

36 Palestinien tués

Il s'agit du 36ème Palestinien tué par des tirs israéliens depuis le début, le 30 mars, d'un mouvement de protestation appelé «marche du retour». 

 

Des milliers de Gazaouis ont à nouveau défilé vendredi vers la frontière israélienne. Ils revendiquent le droit des Palestiniens à retrouver leurs terres.

Ils dénoncent aussi le blocus qu'Israël impose depuis plus de dix ans pour contenir le mouvement islamiste Hamas qui dirige le territoire. 

La plupart des Palestiniens sont restés à quelques centaines de mètres de la barrière de sécurité lourdement gardée par l'armée Israélienne. Mais, comme les vendredis précédents, une partie d'entre eux se sont détachés pour s'approcher de la frontière et tenter de lancer des projectiles sur les soldats israéliens, risquant ainsi leur vie.

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