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La Finlande a l'air le plus propre de la planète

la Finlande qui possède la meilleure qualité de l'air au monde, avec environ six microgrammes de polluants par mètre cube. La Finlande possède la meilleure qualité de l'air au monde, avec six microgrammes de polluants par mètre cube. [© CHRISTOF STACHE / AFP]

La bouffée la plus pure. L'air qu'on respire en Finlande serait le moins pollué au monde, selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publiée jeudi par l'Institut météorologique finnois.

De nouvelles statistiques de l'organisme révèlent que neuf personnes sur dix respirent un air contenant des niveaux élevés de polluants. Résultat, pas moins de sept millions de personnes meurent chaque année à cause de l'exposition aux particules fines contenues dans l'air pollué, présent aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur des logements. Ces poussières en suspension dans l'air pénètrent dans les poumons et le système cardiovasculaire, causant des AVC, des cancers du poumon, des infections respiratoires comme la pneumonie...

Conclusion alternative de cette étude : il s'avère que c'est la Finlande qui possède la meilleure qualité de l'air au monde, avec environ six microgrammes de polluants par mètre cube. S'ensuivent l'Estonie, la Suède, le Canada, la Norvège et l'Islande, où la pollution atmosphérique est du même ordre de grandeur, d'après la chaîne de télévision finnoise Yle.

L'Asie et l'Afrique, les mauvais élèves

«Les niveaux les plus élevés de pollution de l’air ambiant sont enregistrés dans les régions de la Méditerranée orientale et de l’Asie du Sud-Est, avec des niveaux dépassant souvent plus de cinq fois les limites fixées par l’OMS. Ce sont ensuite les villes à revenu faible ou intermédiaire d’Afrique et du Pacifique occidental qui sont les plus concernées», expliquent les experts de l'OMS.

Ainsi, des pays comme l'Ouganda, la Mongolie, le Qatar, l'Inde et le Cameroun sont considérés comme ayant l'air le plus vicié au monde.

Une bonne nouvelle ? «Les responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement, y compris les maires, commencent à s’intéresser à ce problème et à prendre des mesures, poursuivent-ils. Les gouvernements sont toujours plus nombreux à s’engager davantage pour la surveillance et la réduction de la pollution de l’air, et des secteurs comme la santé, les transports, le logement et l’énergie agissent davantage à l’échelle mondiale.» Reste que les mesures drastiques se font, pour l'heure, attendre.

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