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Tout savoir sur le virus Nipah

Il n'existe aucun vaccin contre le virus Nipah. [AFP]

Vers la fin d'une menace ? En s'appuyant sur la même technologie que pour le vaccin contre le Covid-19, Moderna a annoncé ce 11 janvier développer un traitement préventif contre le virus Nipah. Cette maladie, qui sévit avant tout en Asie, possède un taux de létalité entre 40 et 75%.

Si les dernières alertes de l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) remontent à 2018, avec la mort de 17 personnes au moins en Inde, le Nipah reste sous intense surveillance. En effet, l'organisation en question a placé la maladie sur une liste des priorités quant à la recherche d'un traitement, au côté du Covid-19, d'Ebola ou encore de Zika. 

La chauve-souris frugivore est l’hôte naturel de cette maladie. Comme l’explique l’OMS, le mode de transmission à l’humain peut se faire ensuite par deux vecteurs : soit direct, après que la chauve-souris a contaminé de la nourriture, consommée par la suite par l’homme. Soit via un hôte intermédiaire, généralement le porc. Les cas de transmission interhumaine ont également été signalés.

En 1999, lorsqu’il a été identifié pour la première fois en Malaisie, le virus Nipah avait d’abord infecté des fermes porcines. L’épidémie avait alors provoqué une centaine de décès.

Quels sont les symptômes ? 

Lorsque l’homme est infecté, la maladie peut ne provoquer aucun symptôme les premiers jours ou alors un simple syndrome grippal. Le virus se caractérise par la suite d’importantes difficultés respiratoires. La maladie peut également provoquer des encéphalites (l’inflammation d’une partie du cerveau) et entraîner le coma.

Reste à savoir si programme de Moderna réussira à mettre au point un vaccin permettant d'éviter un prochain épisode épidémique du virus. 

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