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Après l'acier et l'aluminium, Donald Trump s'attaque aux automobiles

Des véhicules Toyota sur un parking d'usine en Floride le 22 décembre 2008 [JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives] Des véhicules Toyota sur un parking d'usine en Floride le 22 décembre 2008 [JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives]

A quelques jours de la fin du délai exonérant l'Europe de taxes punitives sur l'acier et l'aluminium, Donald Trump à de nouveau frappé fort mercredi, envisageant d'imposer de nouvelles taxes douanières sur les importations de véhicules aux Etats-Unis.

«J'ai demandé au secrétaire (au Commerce Wilbur) Ross d'envisager d'initier une enquête sous la Section 232 sur les importations de véhicules, y compris les camions et les pièces détachées, pour déterminer leur impact sur la sécurité nationale américaine», a indiqué le président des Etats-Unis, cité dans un communiqué de la Maison Blanche.

Cette annonce est survenue quelques heures après que le président américain a promis sur Twitter «de grandes nouvelles pour nos fabuleux constructeurs automobiles», victimes selon lui de «décennies de pertes de (leurs) emplois au profit d'autres pays». M. Ross a aussitôt lancé cette enquête, selon un communiqué du secrétariat au Commerce publié peu après celui de la Maison Blanche.

«Il y a des preuves suggérant que, durant des décennies, les importations depuis l'étranger ont érodé notre industrie automobile nationale», a affirmé M. Ross cité dans ce communiqué, indiquant que «durant les vingt dernières années, les importations de véhicules particuliers sont passées de 32% à 48% du total des véhicules vendus aux Etats-Unis».

L'enquête devra déterminer «si le recul du nombre de véhicules et la baisse de la production de pièces détachées menacent d'affaiblir l'économie nationale, notamment en réduisant la recherche développement, les emplois pour les travailleurs qualifiés dans le secteur des véhicules connectés et autonomes (...) et les autres technologies de pointe», a encore précisé le ministère.

D'après un article du Wall Street Journal publié peu avant l'officialisation de la nouvelle par la Maison Blanche, ces taxes, si elles étaient imposées, pourraient culminer à 25% sur les importations de véhicules.

 

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