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Les 5 derniers gros coups de sang de Donald Trump

Le président américain Donald Trump a fait volte-face ce week-end contre ses alliés d'Europe et du Canada, qu'il a menacés de droits de douanes alourdis, après un sommet du G7 qui s'est fini en fiasco.[Nicholas Kamm / AFP]

Nouveau coup de sang de Donald Trump à l'issue du sommet du G7, qui se tenait à La Malbaie, au Canada. Contre toute attente, il a décidé dimanche de retirer son soutien au communiqué final. En cause, les propos tenus par le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

«Les Canadiens sont polis et raisonnables, mais nous ne nous laisserons pas bousculer», avait déclaré Justin Trudeau lors de la conférence de presse de clôture du sommet, après avoir loué le consensus obtenu sur des questions commerciales au terme d'âpres négociations. Vexé par le Premier ministre du Canada, Donald Trump a tweeté, depuis Air Force One, qu'il avait ordonné à ses représentants de retirer le sceau américain du communiqué final. Un coup de sang qui n'est pas une première depuis son arrivée au pouvoir.

Le Canada dans le viseur de Trump

Vendredi 1er juin, le chef d'Etat américain s'en prenait déjà à Justin Trudeau sur Twitter au sujet des tarifs douaniers. Selon lui, le Canada traite «très mal» les agriculteurs américains «depuis très longtemps». Son voisin avait annoncé son intention d'imposer 16,6 milliards de dollars canadiens de taxes douanières sur les produits américains en réponse aux taxes sur l'acier et l'aluminium contre le Canada et l'Union européenne, lancées par l'administration Trump.

Les médias mis en cause

Le président américain s'en est violemment pris aux médias le 6 juin dernier. L'absence de Melania Trump pendant trois semaines avait engendré de nombreuses interrogations.

«Les médias de fake news ont été si injustes et vicieux envers ma femme et Première dame, Melania, avait déclaré le magnat de l'immobilier. Pendant sa convalescence après une opération, ils ont annoncé n'importe quoi : une mort imminente, un lifting, son départ de la Maison Blanche pour New York ou la Virginie (et une rupture avec moi), des mauvais traitements. Tout était faux, elle va très bien !»

Melania Trump n'avait pas été vue en public depuis le 10 mai et se montre très discrète depuis l'arrivée de son mari à la Maison Blanche.

Des attaques contre son secrétaire d'Etat à la Justice

Le 30 mai, Donald Trump attaquait de nouveau son secrétaire d'Etat à la Justice, Jeff Sessions. Il avait laissé entendre sur Twitter qu'il n'aurait jamais dû choisir ce ministre. Le milliardaire reprochait à son ministre de n'avoir pas su empêcher la nomination de Robert Mueller, le procureur spécial chargé de l'enquête sur les ingérences russes lors de la présidentielle américaine de 2016.

Pour le président américain, Jeff Sessions aurait dû prendre la responsabilité de l'enquête. Mais celui-ci craignant d'être accusé de partialité avait refusé. Il était en contact avec l'ambassadeur russe durant la campagne de 2016.

le SOMMET KIM-TRUMP

A la surprise générale, Donald Trump avait brusquement annulé jeudi 24 mai la tenue d'un sommet historique avec Kim Jong-un, dénonçant «la colère» et «l'hostilité» du régime nord-coréen. Une annonce qui survenait quelques heures seulement après que la Corée du Nord a annoncé qu'elle procédait au démantèlement de son site d'essais nucléaires.

«J’estime qu’il est inapproprié, en l’état, de procéder à ce sommet tant attendu», déclarait le dirigeant américain, rendant Kim Jong-un responsable de la situation. «Vous parlez de vos capacités nucléaires, mais les nôtres sont si énormes et puissantes que je prie Dieu que nous n’ayons jamais à en faire usage», menaçait Donald Trump.

Le sommet se tiendra finalement le 12 juin prochain à Singapour après une nouvelle volte-face du président américain.

l'ancien chef du FBI insulté

Dans ses mémoires, James Comey, ex-chef du FBI, avait qualifié Donald Trump de «président immoral» au comportement «mafieux». Et la réponse du président ne s'était pas fait attendre. «Il est établi que James Comey est un délateur et un menteur, avait-il tweeté le 13 avril dernier. Pratiquement tout le monde à Washington pensait qu'il devait être viré pour son travail calamiteux -jusqu'à ce qu'il soit viré.» «C'est un faible», continuait-il.

Dans un deuxième tweet, il qualifiait également James Comey de «mollusque menteur» et disait que «c'est un immense honneur» pour lui de l'avoir viré.

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