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19 novembre : Saint Tanguy

La cathédrale de Saint-Pol de Léon.[CC / LimoWreck]

Gurguy, futur Tanguy, et sa sœur Haude sont maltraités par la seconde épouse de leur père. Adolescent, Gurguy est envoyé faire ses armes à la cour du roi de France, Childebert, tandis que Haude sera chassée de la maison pour avoir refusé d’épouser le parti qu’on lui destine, désirant consacrer sa vie à Dieu.

 

Devenu chevalier, Gurguy revenant en Bretagne, demande où est sa sœur. La marâtre affirme qu’elle mène une vie abominable. Il cherche sa sœur et la trouvant auprès d’un puits, l’appelle. Haude ne le reconnaît pas et s’enfuit. Il la rattrape et lui coupe la tête. Haude reprend sa tête, lui dit la vérité, lui pardonne, demande l’extrême-onction et meurt.

Gurguy est en proie aux plus horribles remords. Il se confie à saint Pol, évêque de Léon. Quarante jours de jeûne pour sa pénitence et il embrasse la vie monastique. C’est là qu’il reçoit le nom de Tanguy. L’évêque l’envoie fonder le monastère de Relecq-Kerhuon, puis celui de Saint-Mathieu, où Tanguy meurt en 594.

Pensée spirituelle inspirée par l’histoire de Tanguy :

«Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n’échapperais pas à la calomnie. Il n’est pas de vertu que la calomnie ne sache atteindre.»

(William Shakespeare)

Courte prière :

«Mon Dieu, fais que je ne garde pas de sentiments de vengeance, de haine, d’aversion ou de rancœur.» (Prière juive)

 

Ephéméride du 19 novembre :

En 1665, décès à Rome du peintre Nicolas Poussin. Chargé par Louis XIII et Richelieu de superviser les travaux du Louvre, par les Jésuites de peindre six tableaux sur la vie de saint Ignace de Loyola, c’est à Rome qu’il aura le privilège de peindre Le martyre de saint Erasme, pour être copié en mosaïque à la basilique de Saint-Pierre. On lui doit Le massacre des Innocents, deux séries des Sept sacrements, la Destruction du temple de Jérusalem…

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