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22 novembre : Sainte Cécile

Sainte Cécile par Raphaël.[CC / Attilios]

Aucun musicien n’ignore que sa sainte patronne est cette jeune Romaine martyre des premiers siècles.

 

Mais sait-on qu’ils lui doivent son patronage grâce à une mauvaise lecture d’un récit très postérieur, qui note que Cécile, le soir de son mariage avec Valérien, «tandis que résonnaient les chants profanes de ses noces, chantait en son cœur un hymne d’amour à Jésus, son véritable époux».

L’histoire conte que Cécile restera vierge avec son époux, qu’elle convertit le soir de ses noces imposées. Ils mourront martyrs. Elle aura la gorge tranchée. La Passion qui rapporte ces choses est très tardive et ne permet pas de nous faire une idée exacte de la vie de cette sainte.

En Bretagne, Cécile est en outre patronne des sonneurs. Elle est invoquée pour les maux de gorge et l’accouchement heureux (alors qu’elle n’eut jamais d’enfant).

 

Courte prière :

«Toute ma vie je chanterai ton Nom, Seigneur, toute ma vie je le chanterai.»

 

Pensée spirituelle :

«On ne peut pas expliquer par des paroles ce que l’on chante dans son cœur.» (Saint Augustin)

 

Ephéméride du 22 novembre :

En 1220, le pape Honorius III couronne, à Saint-Pierre de Rome, l’étrange Frédéric II de Hohenstaufen, roi de Sicile et de Germanie, empereur d’Occident. Il a 26 ans, parle latin, français, provençal, grec, arabe, allemand et italien. Poète, mathématicien, avide de connaissances biologiques, architecte, il est appelé «stupeur du monde» et «prodigieux transformateur des choses».

En échange de son couronnement, le pape lui impose d’aller à Jérusalem délivrer les Lieux saints. Il n’y va pas et est excommunié (Il le sera une deuxième fois en 1239 par Grégoire IX). Quand il y part, huit ans plus tard, ses bonnes relations avec le sultan Malik al-Kamel aboutissent au traité de Jaffa, qui lui permet de récupérer Jérusalem sans combattre et d’être couronné roi de Jérusalem.

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