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Plainte pour viol : six rugbymen du FC Grenoble en garde à vue

Des rugbymen du FC Grenoble à leur arrivée à l'Hôtel de police le 22 mars 2017 à Grenoble [JEAN-PIERRE CLATOT / AFP] L'enquête a été déclenchée à la suite d'un dépôt de plainte le 12 mars. [JEAN-PIERRE CLATOT / AFP]

Six rugbymen du FC Grenoble (Top 14) ont été placés mercredi 22 mars en garde à vue et étaient entendus à l'Hôtel de police de Grenoble à la suite d'une plainte pour viol d'une jeune femme à Bordeaux.

Les six joueurs - deux Irlandais, deux Néo-Zélandais, un Australien, un Français - sont arrivés à 08h40 à l'Hôtel de police de Grenoble, a constaté un journaliste de l'AFP. Trois joueurs sont entrés accompagnés d'avocats, trois autres sont arrivés seuls par l'arrière du bâtiment. Ils étaient entendus dans le cadre d'une enquête de flagrance par des policiers de la Sûreté judiciaire de la Brigade de protection des familles de Bordeaux rendus sur place, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Les auditions devraient durer jusqu'à demain jeudi.

Les joueurs entendus sont le pilier irlandais Denis Coulson et son compatriote trois-quart centre Chris Farrel, le deuxième ligne australien Peter Kimlin, les 3es lignes néo-zélandais Rory Grice et Dylan Hayes, le talonneur français Loïck Jammes, selon des journalistes sur place. Le président-délégué du FC Grenoble, Michel Martinez, a par ailleurs été entendu  comme témoin pendant environ deux heures, d'après le quotidien Dauphiné Libéré. D'autres dirigeants et joueurs du club isérois devaient être auditionnés dans les prochaines heures, également en tant que témoins.

L'enquête a été déclenchée à la suite d'un dépôt de plainte le 12 mars d'une jeune femme dénonçant des faits de viol contre des joueurs grenoblois, qu'elle avait rencontrés en boîte de nuit après leur défaite (14-46) contre le club girondin de l'UBB le 11 mars. Selon France Bleu Gironde, qui avait révélé l'information, la jeune femme avait indiqué avoir été emmenée dans un hôtel où elle aurait été violée.

Mise à pied à titre conservatoire

Vendredi, le FC Grenoble avait annoncé avoir mis à pied, «à titre conservatoire», les joueurs visés par l'enquête, afin «d'éviter tout amalgame entre cette enquête, qui relève de comportements individuels et privés, et le FC Grenoble Rugby». Le président du club, Eric Pilaud, avait indiqué la semaine dernière que des joueurs concernés s'étaient «confiés en donnant leur version». Il avait rappelé qu'il «respecte la présomption d'innocence», ajoutant que «si les faits sont avérés, c'est répugnant, inacceptable» et que le club en tirerait les conséquences.

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