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Ligue des champions : le PSG qualifié dans la douleur

L'attaquant du PSG Edinson Cavani (d) inscrit le 2e but face à l'Olympiakos, le 27 novembre 2013 au Parc des Princes [Franck Fife / AFP] L'attaquant du PSG Edinson Cavani (d) inscrit le 2e but face à l'Olympiakos, le 27 novembre 2013 au Parc des Princes [Franck Fife / AFP]

Le Paris SG a obtenu mercredi sa qualification pour les 8e de finale de la Ligue des Champions, avec en prime la première place de son groupe, en battant difficilement l'Olympiakos au Parc des Princes (2-1) à l'issue d'un match joué à 10 toute la deuxième période.

 

La victoire, la qualification et la première place du groupe assurée, il y avait apparemment tout pour être heureux côté parisien à l'issue de cette cinquième journée.

Mais entre l'expulsion de Verratti et l'égalisation des Grecs à 10 minutes du terme, le succès parisien, scellé par Cavani à la 90e minute, n'a rien eu d'une formalité et a été infiniment moins net que le 4-1 infligé aux Grecs lors du match aller au Pirée.

Paris, qui devait se faire pardonner son tout petit match nul de la précédente journée contre Anderlecht (1-1), avait pourtant impeccablement lancé son affaire avec sa "spéciale": le débordement de Van der Wiel à droite et le centre tendu pour Ibrahimovic qui marque de près, plein axe (7e).

C'est la quatrième fois déjà dans cette Ligue des Champions (deux contre Anderlecht à Bruxelles et une au Parc contre Benfica) que les deux hommes reproduisent avec succès ce schéma.

Au passage, le Suédois fêtait joliment son 100e match en Ligue des Champions avec son 8e but de la saison, un record en phase de poules qui lui vaut de rejoindre Cristiano Ronaldo, Crespo, Inzaghi et Van Nistelrooy et qu'il pourra battre dans deux semaines à Lisbonne contre Benfica... S'il joue.

Le PSG était alors sérieux, conservant le ballon et multipliant les passes. Mais la frontière est parfois ténue entre patience et lenteur et, en ronronnant un peu trop, les Parisiens ont autorisé les Grecs à rester dans le match.

 

Cavani récompensé

Il faut dire que l'Olympiakos a mieux dosé ses efforts qu'au match aller où après une première période de furieux, il avait sombré par manque de gaz. Mais il n'a pas pour autant renoncé à jouer haut et à presser et Mitroglou a été constamment dangereux (25, 34).

 

Le milieu de terrain italien du PSG Marco Verratti exclu par l'arbitre, face à l'Olympiakos le 27 novembre 2013 au Parc des Princes [Franck Fife / AFP]
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Le milieu de terrain italien du PSG Marco Verratti exclu par l'arbitre, face à l'Olympiakos le 27 novembre 2013 au Parc des Princes
 

 

Surtout, les Grecs ont commencé à y croire vraiment avec l'expulsion de Verratti quelques secondes à peine après la reprise pour un deuxième avertissement (main puis accrochage sur Fuster).

Pendant plus d'une demi-heure, la partie a alors pris un tour assez inattendu avec une équipe parisienne repliée, nerveuse et ne sachant pas trop par quel bout prendre ses quelques opportunités offensives.

L'égalisation grecque signée Manolas (80) sur un corner où Sirigu avait pourtant réussi un premier arrêt superbe semblait alors plutôt logique.

Mais par sa supériorité technique, par le poids dans les jambes grecques des kilomètres parcourus, grâce aussi à la bonne entrée de l'hyper-serein Rabiot (18 ans), Paris est tout de même parvenu à peu à peu remettre la main sur le match.

Le but de Cavani récompensait alors autant la meilleure équipe que l'abnégation de l'Uruguayen, au dévouement défensif constant et qui doit parfois se contenter de miettes offensives.

Même si elle était attendue dans un groupe tout de même bien faible, cette qualification est aussi un premier succès pour Laurent Blanc, arrivé sur le banc parisien entouré d'un certain scepticisme et qui a aujourd'hui apposé sa patte sur cette équipe.

Elle lui permettra aussi de faire tourner le 10 décembre à Lisbonne, un privilège de riches, précieux au coeur d'un mois de décembre très chargé.

 

 

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