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Tout savoir sur le pilote français de F1 Pierre Gasly, 4e du Grand Prix de Bahreïn

Pierre Gasly, quatrième du Grand Prix de Bahreïn, est l'homme du week-end en Formule 1.[Xpb / Icon Sport]

Auteur d’une performance remarquable et remarquée lors du Grand Prix de Bahreïn (4e), le jeune pilote Français du team Toro Rosso, Pierre Gasly, est l’un des principaux espoirs du paddock.

Né à Rouen en 1996, Pierre Gasly a grandi dans un terreau favorable pour un pilote automobile : avec un grand-père champion de France de karting dans les années 60, une grand-mère championne régionale de karting, et un père champion de France d’endurance, le jeune homme avait de qui tenir.

Une passion pour la course inscrite dans son patrimoine génétique donc, et qui très vite s’est manifestée au plus haut niveau. Champion régional puis national de karting, le jeune homme est rapidement repéré par la Fédération française du sport automobile qui l'intègre dans son programme de détection des jeunes talents.

En 2011, à l’âge de 14 ans seulement, il s'engage sur le circuit de Formule 4, au sein de l’Auto Sport Acadamy. Plus jeune pilote de sa catégorie, il termine la saison avec quatre victoires et une troisième place au championnat de France. Des performances suffisamment remarquables pour  attirer l’écurie Red Bull, qui lui propose alors un contrat «option».

Une option qui sera vite levée par l’écurie autrichienne face aux nouvelles preuves de l’incroyable précocité de Pierre Gasly, devenu le plus jeune vainqueur de l’Eurocup Formula Renault 2.0 avec Tech 1 Racing en 2013.

Pur produit Red Bull

C’est alors le début d’une collaboration particulièrement fructueuse entre le jeune français et Red Bull. Au côté de Carlos Sainz Junior, il intègre le Red Bull Junior Team, sorte de centre de formation de l’écurie autrichienne, et devient vice-champion de Formula Renault 3.5 Series en 2014.

2015 est alors l’année des premiers contacts avec le monde de la Formule 1. Pierre Gasly effectue tout d’abord deux jours de tests au volant des deux écuries partenaires, Toro Rosso d’abord, puis Red Bull ensuite. Des essais visiblement convaincants puisque le jeune débutant est alors nommé pilote de réserve chez Red Bull Racing.

Un statut nouveau qui ne l’empêche pas de continuer en parallèle sa carrière dans les catégories inférieures, en témoigne son titre de champion du monde de GP2 en 2016 après avoir remporté quatre courses.

C’est finalement l’année suivante que Pierre Galsy finira par toucher son rêve du doigt. En septembre 2017, le jeune rouennais est appelé par l’équipe Scuderia Toro Rosso pour remplacer Daniil Kvyat. Toro Rosso, racheté par Red Bull en 2005, sert notamment à donner aux jeunes pilotes de l’écurie autrichienne de l’expérience et du temps pour démontrer leur valeur. Une étape indispensable donc, pour espérer obtenir un statut et une place parmi les meilleurs.

Initialement prévu pour deux courses, ce remplacement sera finalement prolongé jusqu’à la fin de la saison en raison d’un différend entre l’équipe et le Russe Daniil Kvyat.

Une performance remarquable

Une chance en or, que le Français ne laissera pas passer. Si les résultats ne sont pas immédiatement à la hauteur des attentes (une douzième place comme meilleur résultat cette saison-là), les dirigeants de son écurie croient dur comme fer en son potentiel. Confirmé en tant que pilote titulaire pour la saison 2018, Pierre Galsy vient de leur donner raison.

Ainsi, après une première course difficile – un abandon dès les premiers tours après la casse de son moteur – Gasly a réussi une performance remarquable au Grand Prix de Bahreïn.

Auteur d’une superbe séance de qualification le samedi – sixième chrono mais finalement cinquième sur la ligne de départ à la suite d’une pénalité pour Lewis Hamilton - le jeune pilote a confirmé tout son talent en course en décrochant une incroyable quatrième place dès sa septième course. Le meilleur résultat pour un pilote français depuis plus de cinquante courses.

Un résultat bien au-delà des espérances des observateurs, mais qui n’a pas surpris le jeune homme. «Voila des années que je bosse pour ça. Je savais que je pouvais le faire. Là, je l’ai prouvé».

Sebastian Vettel, vainqueur du jour et qui avait également terminé au pied du podium pour sa septième course ne dit pas le contraire. Celui qui espère que Galsy «aura une bonne voiture jusqu’à la fin de la saison pour qu’il puisse reproduire ce qu’il a fait aujourd’hui» l’a tout simplement désigné «homme de cette course».

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