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Coupe du monde 2018 : les Bleus jusqu'au sacre ?

Les Tricolores rêvent de succéder à leurs glorieux aînés de 1998. Les Tricolores rêvent de succéder à leurs glorieux aînés de 1998. [Anthony Dibon/Icon Sport]

Portés par une attaque flamboyante, les Tricolores peuvent espérer devenir champions du monde dans un mois.

C’est le début d’une nouvelle aventure pour les Bleus. Et elle ne sera belle et grande que si ce voyage en Russie se prolonge jusqu’au 15 juillet au stade Loujniki, théâtre de la finale de cette 21e Coupe du monde.

Mais pour arriver jusque-là, la route s’annonce longue pour l’équipe de France, qui fera son entrée dans la compétition, demain, contre l’Australie.

Si chaque adversaire est à prendre au sérieux, encore plus dans un Mondial, les Socceroos doivent permettre à la bande à Didier Deschamps d’entrer du bon pied et d’afficher ses ambitions dans la compétition.

Une puissance offensive de feu

Si le Brésil, l’Espagne ou encore l’Allemagne, tenante du titre, sont présentés comme les favoris, les vice-champions d’Europe font aussi partie des prétendants à la victoire finale, vingt ans après le sacre de leurs glorieux aînés de 1998.

La majeure partie de l’effectif tricolore a grandi avec ce délicieux souvenir et rêve de leur succéder. «Je veux gagner cette Coupe du monde», n’a pas manqué de marteler, cette semaine, Antoine Griezmann, âgé de 7 ans à l’époque.

L’attaquant et ses coéquipiers peuvent compter sur le soutien de tout un pays, qui a retrouvé foi en sa sélection après de longues années de désamour nées du désastre du Mondial 2010 en Afrique du Sud.

A quelques heures d’entrer dans le tournoi, plus d’un quart des Français et près d’un amateur de football sur deux imaginent d’ailleurs les Bleus monter sur le toit du monde dans un mois.

«On sent les gens derrière nous, ça nous donne vraiment envie de tout donner», a confié Kylian Mbappé. A seulement 19 ans, le prodige français est l’un des précieux atouts pour broder une deuxième étoile sur le maillot bleu, au sein d’un arsenal offensif présenté comme l’un des plus redoutables de la compétition.

«L’équipe de France a un potentiel offensif exceptionnel, hors norme», se réjouit Laurent Blanc, défenseur champion du monde et ancien sélectionneur.

Deschamps peut également s’appuyer sur un groupe, certes jeune, avec une moyenne d’âge de 26 ans, la plus faible derrière le Nigeria (25 ans et 11 mois), mais non moins talentueux, avec des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs et dotés de palmarès déjà bien garnis.

«Cette jeunesse peut être une force. Elle peut apporter de l’insouciance malgré la pression», a indiqué Mbappé.

Un manque cruel de leaders

Reste que le manque d’expérience et de «tauliers» pourrait s’avérer préjudiciable. «En 1998, on n’avait que des leaders. Aujourd’hui, c’est peut-être ce qui  manque.

Si on se retrouve dans la difficulté, qui va prendre le relais ?», s’interroge Robert Pirès, lui aussi sacré il y a vingt ans.

Des interrogations auxquelles s’ajoutent les problèmes défensifs encore entrevus contre les Etats-Unis. «Quand on a été champions du monde, on avait une ossature défensive solide et forte.

A Didier Deschamps de trouver le bon équilibre entre l’aspect défensif et offensif», lance Pirès. Une recette qui a fait ses preuves.

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