Lors de son premier match contre la Suisse (1-1), Neymar n'a pas été épargné par ses adversaires. Si bien que certains soupçonnent les helvètes d'avoir mis un contrat sur l'attaquant vedette de la sélection brésilienne.
Et pour cause : Neymar a subi dix fautes pendant cette rencontre, plus que l'ensemble de ses coéquipiers réunis, qui en ont subi neuf. Le joueur du Paris Saint-Germain était plusieurs fois à terre pendant cette rencontre, les chaussettes trouées par les crampons des défenseurs suisses.
Here is the boy socks. #neymar pic.twitter.com/BNfL00npXO
— TSport (@TSportJr) 18 juin 2018
L'arbitrage jugé laxiste
Du jamais vu depuis 1998, lorsque l'attaquant anglais Alan Shearer avait été pris pour cible à onze reprises par ses adversaires tunisiens. Et lors de ce Brésil-Suisse, Neymar n'a pas pu compter sur l'arbitre mexicain César Ramos Palazuelos, qui n'a sanctionné que trois joueurs helvètes (les défenseurs Stephan Lichtsteiner et Fabian Schär, et le milieu de terrain Valon Behrami). Le numéro 10 brésilien et son sélectionneur Tite s'en sont d'ailleurs ouvertement plaint, pendant toute la durée du match.
A l'issue de la rencontre, le sélectionneur de la Nati Vladimir Petkovic a justifié les gestes de ses joueurs : «l'idée était de faire sortir Neymar du match», a-t-il avoué. «Il n'y a pas eu de faute grave et je pense que l'équipe a défendu proprement. La plupart des duels ont été corrects. Il y avait un homme à homme sur Neymar et c'était l'une des clés pour le neutraliser», a-t-il ajouté.
Une stratégie qui s'est avérée efficace : la superstar des Auriverde a en effet quitté la Rostov Arena en boîtant, suscitant l'inquiétude chez les supporters brésiliens. L'équipe médicale brésilienne sera chargée de vérifier l'état de santé de Neymar ce lundi matin.