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Coupe du monde : alerte rouge Brésil !

[GABRIEL BOUYS / AFP]

Pour le Brésil, le péril s'habille en rouge : Neymar et la Seleçao doivent retrouver des couleurs ce vendredi (14h00) face au Costa Rica sous peine d'être en grand danger dans le groupe E du Mondial-2018, où leurs trois adversaires portent des maillots écarlates.

Les Brésiliens n'ont pas envie d'être associés aux cadors mal partis, comme l'Allemagne, surprise par le Mexique (1-0), et l'Argentine, neutralisée par l'Islande (1-1) puis humiliée par la Croatie (3-0)...

Le rouge, coloris d'un type de bois tropical qui a transmis son nom au Brésil, donnerait-il des boutons à la «Canarinha» ? L'équipe auriverde a en tout cas signé un démarrage poussif contre la Suisse (1-1) et se retrouve déjà sous pression à l'heure de défier les Costariciens, autre équipe évoluant habituellement dans cette couleur.

A Saint-Pétersbourg, les Brésiliens (1 petit point) espèrent lancer enfin leur Coupe du monde, avec l'opportunité de doubler provisoirement la Serbie (3 pts), qui affronte la «Nati» en soirée (20h00).

Entretemps (17h00), l'Islande peut confirmer son excellent départ face à l'Albiceleste avec un duel contre le Nigeria, menacé d'être sorti dès son deuxième match après les éliminations précoces d'autres équipes africaines comme l'Egypte et le Maroc.

Dans ce Mondial où les favoris en voient de toutes les couleurs, rien n'est écrit d'avance. Même pour les Brésiliens, quintuples champions du monde, qui arrivaient invaincus depuis 11 rencontres... et ont calé devant la Suisse. Un avertissement qui devrait leur éviter de se voir trop beaux face au Costa Rica, quart de finaliste du Mondial-2014 et guidé par le gardien du Real Madrid Keylor Navas.

Neymar attendu au rendez-vous

L'entraîneur du Brésil Tite (g) donne des instructions à son joueur vedette Neymar lors d'un enttraînement au stade de Saint-Pétersbourg, le 21 juin 2018 [GABRIEL BOUYS                      / AFP]
L'entraîneur du Brésil Tite (g) donne des instructions à son joueur vedette Neymar lors d'un enttraînement au stade de Saint-Pétersbourg, le 21 juin 2018 [GABRIEL BOUYS / AFP]

«Chaque match de la Coupe du monde est une finale, voilà comment nous devons aborder cette rencontre», a prévenu le milieu brésilien Philippe Coutinho. «Nous devons rester calmes et faire un bon match. Nous avons grand besoin de ces trois points !»

Le Brésil a également besoin d'un Neymar en pleine forme après un coup reçu au niveau de la cheville droite. Ce pépin a perturbé sa semaine d'entraînement et ravivé les inquiétudes, quatre mois après son opération du pied droit.

Le joueur le plus cher de l'histoire (222 M EUR) s'est voulu rassurant mais tout un pays l'attend désormais au rendez-vous. «J'espère que nous réussirons une bien meilleure performance que l'autre jour», a dit Neymar. «Nous sommes ici pour gagner et pour bien jouer.»

Mondial - Groupe E : Brésil - Costa Rica [Laurence SAUBADU / AFP]
Mondial - Groupe E : Brésil - Costa Rica [Laurence SAUBADU / AFP]

Et pour marquer ? Alors que le Portugais Cristiano Ronaldo (4 buts), l'Espagnol Diego Costa (3 buts), l'Anglais Harry Kane (2 buts) ont chacun débloqué leur compteur, le crack brésilien ne peut pas être en reste s'il ambitionne de se mêler à la bagarre pour le Soulier d'Or. Ou alors il va déprimer comme Lionel Messi, qui a raté un penalty et n'a toujours pas marqué...

Xhaka, duel intime contre la Serbie

Le milieu de l'équipe de Suisse Granit Xhaka lors d'une séance d'entraînement, le 21 juin 2018 au stade de Kaliningrad [OZAN KOSE / AFP]
Le milieu de l'équipe de Suisse Granit Xhaka lors d'une séance d'entraînement, le 21 juin 2018 au stade de Kaliningrad [OZAN KOSE / AFP]

Côté Suisse, la force n'est pas individuelle, c'est une expression collective. Mais la presse helvétique s'est tout de même attachée à décortiquer la performance contre les Brésiliens de Granit Xhaka, jugée décevante.

Le milieu d'Arsenal, pourtant précieux par son intelligence de jeu, a l'occasion de faire taire les voix dissonantes contre les Serbes, dans un match intimement particulier pour lui qui a des racines kosovares.

A Kaliningrad, sur les rives de la mer Baltique, la Serbie sera qualifiée pour les huitièmes en cas en de victoire, ce qui serait une première pour elle en tant que nation indépendante.

Et côté suisse, un match nul ne serait pas une si mauvaise opération avant d'affronter le Costa Rica, présenté comme l'adversaire le plus faible du groupe, lors de l'ultime journée.

«Ce sera compliqué pour nous. Mais nous allons tout tenter pour remporter le match car c'est très important pour la suite», a souligné le défenseur suisse Fabian Schär.

Le Nigeria, pour sa part, est déjà dos au mur. Battus 2-0 par la Croatie, les «Super Eagles» affrontent la solide Islande avec la peur au ventre à Volgograd.

Une nouvelle défaite serait synonyme d'élimination pour la sélection entraînée par Gernot Rohr et les Nigérians deviendraient la troisième équipe africaine sur cinq alignées en Russie à sortir précocement. De quoi faire basculer le bilan continental... dans le rouge.

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