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Coupe du monde 2018 : pourquoi le Maroc va battre l'Espagne

Les supporters marocains espèrent voir leur équipe sortir la tête haute.[Bildbyran / Icon Sport]

Déjà éliminé, le Maroc dispute son troisième et dernier match dans cette Coupe du monde face à l'Espagne. Si cela s'annonce très compliqué, les Marocains peuvent le faire. Voici pourquoi.

Parce que le Maroc doit à tout prix sortir la tête haute

Deux matchs. Deux défaites. Aucun but inscrit. Le bilan comptable marocain après deux journées est tout simplement catastrophique dans cette Coupe du monde. Et pourtant, les Lions de l'Atlas ne sont pas si « moches » à voir jouer, notamment lors de leur rencontre face au Portugal. Néanmoins, les Marocains n'ont pas réussi à trouver l'ouverture face aux Iraniens et aux Portugais. Le déclic viendra peut-être face aux Espagnols. Il le faudra pour ne pas rentrer bredouille de Russie.

Parce que c’est le moment de battre enfin l’Espagne

A deux reprises, la sélection marocaine a affronté son homologue espagnole pour un résultat de deux défaites. C'était en 1961 lors du barrage qualificatif Afrique-Europe pour le Mondial 1962 au Chili. Lors du match aller, l'Espagne s'était imposée à Casablanca (1-0) avant de s'imposer à Madrid (3-2), avec notamment un but d'Alfredo Di Stefano.

Parce que l'équipe d'Hervé Renard a un accent espagnol

Sur les 23 joueurs sélectionnés par Hervé Renard, six jouent en Espagne : Yassine Bounou (Girona), Munir Muhammadi (Numancia), Achraf Hakimi (Real Madrid), Fayçal Fajr (Getafe), Nordin Amrabat (Leganés) et Youssef En-Neysri (Málaga). D'ailleurs, deux sont nés sur le sol espagnol : Munir Muhammadi et Achraf Hakimi. Et il aurait pu y avoir un septième « Espagnol » en Russie si le Maroc avait eu gain de cause avec Munir El Haddadi. Alors qu’il avait fait le choix de l’Espagne (1 seule sélection), l’attaquant du FC Barcelone, prêté à Alavès cette saison, a demandé à pouvoir changer de sélection pour rejoindre les Lions de l’Atlas. Mais la Fifa n’a pas répondu favorablement. 780 secondes disputé face à la Macédoine un soir de septembre 2014 qui ont empêché de le voir avec le maillot marocain.

Parce que le Maroc va jouer en blanc

Depuis le début de la compétition, le Maroc n'a joué qu'avec son maillot rouge alors que ses adversaires ont joué en blanc (Iran et Portugal). Conséquence deux défaites sur le même score (1-0). A Kaliningrad, les hommes d'Hervé Renard vont cette fois-ci laisser le rouge aux Espagnols et porteront leur maillot blanc. Une bonne nouvelle ?

Parce que le Maroc c’est un peu (beaucoup) l’Espagne

Historiquement et géographiquement, le Maroc et l'Espagne sont liés depuis la nuit des temps. Seulement 14 kilomètres séparent les deux pays qui ont comme frontière le détroit de Gilbratar. Et si la partie du Sahara située au sud du Maroc fut un temps espagnole, elle est désormais sous le contrôle du royaume chérifien. Mais il reste deux enclaves hispaniques dans le pays : Ceuta et Melilla. Autre élément, dans le Nord du Maroc, principalement à Tanger et Tétouan, le langage courant contient énormément de termes espagnols. D'ailleurs les mots « gol » et « partido » sont utilisés pendant les matchs de football. Les Marocains sont en outre les plus grands supporters du Barça et du Real Madrid. La rivalité entre les deux monstres du foot ibérique est encore plus exacerbée au royaume. Sur les murs, les logos des clubs sont peints, sur les terrains, les maillots des deux clubs fleurissent partout. Et alors les jours de « clasico », dans les bars, c'est pire que tout. A noter que l'Atlético de Madrid a aussi une "attache" avec le Maroc. Le club madrilène a vu le meilleur joueur de l'histoire du pays jouer dans son pays : Larbi Ben Barek. Autre chose, l'Atlético est le grand frère du Moghreb de Tetouan qui possède les mêmes couleurs et qui a d'ailleurs évolué en Liga dans les années 1930.

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