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Le président de l'OM veut «transformer» le club en s'inspirant du monde de l'entreprise

Jacques-Henri Eyraud a publié une tribune sur LinkedIn.[BORIS HORVAT / AFP]

Le président de l'Olympique de Marseille Jacques-Henri Eyraud a indiqué ce dimanche 24 mai, dans une tribune sur LinkedIn, vouloir «transformer» le club de football. Pour cela, il entend s'inspirer du monde de l'entreprise.

Un de ces premiers objectifs est ainsi de «créer un poste de "Head of Business" (directeur du business), pour superviser l’ensemble des fonctions opérationnelles et fonctionnelles du club hors football», affirme «JHE» sur le réseau social professionnel.

«Il s’agit de recruter un manager très expérimenté, doué d'une excellente vision stratégique (...). Un gestionnaire avisé, qui a aussi une connaissance intime du potentiel des marques et une fine expérience des contextes internationaux», poursuit le président de l'OM, qui publie cette tribune dans un contexte agité pour le club.

Malgré la qualification pour la Ligue des champions, les supporters reprochent à «JHE» sa gestion, de l'incertitude autour de l'entraîneur André Villas-Boas à une imminente sanction du fair-play financier.

Dénonçant la «pression du court terme» dans le milieu du football de haut-niveau, le président de l'OM rappelle la transformation profonde qu'il a commencé à engager pour le club de la deuxième ville de France afin que «l'OM retrouve son rang parmi le top 20 européen».

«Sans l'obsession du long terme, la réussite, quand bien même elle existerait à court terme, ne serait pas au rendez-vous de façon durable», plaide-t-il.

Et pour cela, «même si un club de foot n'est pas une entité comme une autre, il doit tout de même adopter l'attitude des entreprises qui réussissent», ajoute Jacques-Henri Eyraud pour expliquer sa volonté de recruter un directeur du football et un directeur du business.

«Un club de football ne doit pas être un one-man-show avec un président omnipotent», insiste «JHE», dans une allusion non dissimulée à son grand rival de l'Olympique Lyonnais Jean-Michel Aulas.

D'autant que les clubs de football «souvent issus du milieu associatif, peu à peu professionnalisés, sont au fond de modestes PME», mais «avec une caisse de résonance digne d'un groupe du CAC40».

Pas sûr toutefois que les supporters soient convaincus, eux qui reprochent au président de risquer de laisser filer le technicien portugais «AVB», entraîneur adulé de l'équipe, très lié au directeur sportif sur le départ Andoni Zubizarreta.

De source proche du dossier, c'est le recrutement d'un directeur général du football, prévu dès l'automne 2019, qui aurait poussé Zubizarreta à ne pas prolonger l'aventure, craignant que ce dernier n'empiète sur son domaine.

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