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Animaux domestiques : identifier, une étape indispensable

L'identification est une étape très importante. [Superstock-sipa]

Les maîtres pensent souvent qu’un joli collier, avec un nom, une adresse et un numéro de téléphone sont suffisants pour éviter aux chats ou aux chiens un peu trop aventureux de s’égarer. Mais une autre précaution est nécessaire : faire identifier son animal.

Le tatouage ou puçage  est obligatoire. Beaucoup de gens s’en passent ou l’ignorent. Dans un refuge ou en élevage, le chien ou chat est normalement déjà passé par cette étape et possède son nom dans le fichier de l’I-CAD (Identification des carnivores domestiques), l’organisme qui référence les animaux identifiés (15 millions de carnivores domestiques à ce jour, alors qu’ils sont 20 millions en France).

Dans une étude dévoilée mardi, l’I-CAD pointe du doigt cette mauvaise habitude française, en insistant sur les risques en cas de perte de son animal, une situation vécue par 24 % des propriétaires interrogés. En moyenne, 80 % des animaux égarés ont été retrouvés lorsqu’ils étaient pucés ou tatoués, contre seulement 59 % pour les autres. «Faire identifier son animal est le meilleur moyen de lui dire qu’on l’aime», estime Rémi Gellé, directeur de l’I-CAD.

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C’est la seule façon de l’inscrire officiellement dans la famille. Et de s’assurer que quelqu’un le ramène à la bonne adresse s’il s’est égaré, s’est blessé loin de la maison ou a tout simplement fugué. «Un chien sans puce électronique ni tatouage qui se promène seul, s’il se fait ramasser par la fourrière, est rapidement envoyé vers un refuge et adopté par une autre famille. Et ses maîtres ne le reverront plus, ils perdent un membre de la famille», souligne Rémi Gellé. Un chat subira le même traitement, en passant par une castration nécessaire (un couple de chat non castré qui se reproduit régulièrement produit une population de 25 000 chats en quatre ans).

Les propriétaires de chat sont toutefois moins informés sur la question. L’identification n’étant obligatoire pour eux que depuis 2012, un sur deux seulement a le réflexe de se soumettre à cette formalité. Celle-ci n’a rien de sérieusement contraignant, elle accompagne d’ailleurs aisément toute première visite chez le vétérinaire, qui est le seul habilité à procéder à l’identification. Dans 80 % des cas, il insère une petite puce sous la peau de l’animal, ou le tatoue (pratique de plus en plus rare aujourd’hui en Europe).

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L’opération ne prend que quelques minutes, et le médecin s’occupe dans le même temps d’enregistrer dans la base de données de l’I-CAD les noms, adresse et numéros de téléphone du propriétaire. Des Données qui doivent par la suite être actualisées en cas de changement de domicile, de numéro, voire de propriétaire. Ce qui arrive souvent, lorsqu’un animal est confié à un autre membre de la famille ou un voisin de manière définitive, parce que l’un des maîtres développe une allergie ou déménage, par exemple. Dans ce cas, le changement peut se faire chez le vétérinaire, habitué à la manipulation, ou en adressant un mail à l’I-CAD sur le site de l’organisme.

 

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