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Terry Richardson, aux limites de la morale

"Adam et Eve", 2014.[Terry Richardson / Galerie Perrotin]

Le sulfureux Terry Richardson expose jusqu'au 11 avril à la Galerie Perrotin à Paris.

 

Au bas de l’escalier métallique, une première photo renseigne : This way 4 sex. Le sexe, c’est le grand sujet de Terry Richardson, artiste sulfureux et omniprésent dans la mode et la presse, figure du mouvement porno-chic.

A ses détracteurs qui ne voyaient dans ses œuvres que stupre et misogynie, Richardson a toujours rétorqué qu’il créait des images ludiques et amorales, où le sexe n’était rien qu’une récréation consentante.

 

Une Amérique tiraillée

Dans cette nouvelle exposition, le photographe new-yorkais affiche une réflexion plus profonde sur son sujet en le confrontant à la morale religieuse. Il a saisi, ces deux dernières années, le Grand Ouest.

Un panneau fait la promotion d’un vidéo-club de films X, mais un autre écriteau proclame à côté : «Jésus vous regarde.» L’espace public invite à se rendre dans un club de lap-dance mais rappelle que la Bible condamne l’adultère. Il en résulte le portrait percutant d’une Amérique tiraillée entre racolage et puritanisme.

 
The Sacred and the Profane, Terry Richardson, jusqu’au 11 avril, Galerie Perrotin (3e).
 

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