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NBA : Les 5 favoris de la conférence Est

LeBron James et les Cavaliers font figurent de favori à l'Est.[Joe Robbins / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP ]

Une nouvelle saison NBA commence. Qui sont les favoris pour remporter le titre NBA en juin 2016 ? Voici les 5 équipes à suivre dans la conférence Est.

Cleveland Cavaliers

LeBron James reste le meilleur joueur de la ligue. (Visual / Icon Sport)

Selon le récent sondage de la NBA auprès des managers des 30 équipes de la ligue, Cleveland est le favori pour remporter le titre cette saison avec plus de 53% des suffrages exprimés (devant San Antonio et ses 25%). Un avis partagé par de nombreux experts et journalistes. Pourquoi ? Peut être parce que LeBron James reste le meilleur joueur de la ligue et qu’il est très bien entouré. Après un lancement un peu chaotique, et quelques transferts en cours de saison, le trio James / Irving / Love et leurs coéquipiers ont littéralement oblitéré leurs adversaires la saison passée en affichant un écart moyen de 8,9 points/matchs (supérieur à celui des Warriors, de 8,1 pts/match, sur la même période) à partir de la 42e rencontre de la saison jusqu’aux portes de la finale.

Mais la santé des joueurs reste un des problèmes majeurs pour cette équipe. Le début de saison sera marqué par les absences remarquées de Kyrie Irving, mais aussi d’Iman Shumpert. Ajoutez à cela le fait qu’Anderson Varejao n’a pratiquement jamais connu une saison sans blessures, et que Kevin Love se remet à peine de son épaule disloquée, et on peut se demander si Cleveland ne risque pas une nouvelle fois d’être sérieusement ralentie par les blessures.

Mais que les fans se rassurent, l’équipe telle qu’elle est constituée n’est pas construite pour gagner tous ses matchs en novembre, mais ceux des phases finales à partir de la mi-avril. LeBron James et consorts vont prendre leur temps pour monter en puissance et créer les automatismes qui feront la différence en playoffs. Le niveau général, plutôt médiocre, de la conférence Est leur permet d’envisager l’avenir avec sérénité. Jusqu’aux NBA Finals tout du moins.  

Chicago Bulls

Nikola Mirotic rejoint Pau Gasol dans le cinq majeur des Bulls. (Cal Sport Media / Icon Sport)

Au revoir Tom Thibodeau. Bonjour Fred Hoiberg. Le recrutement d’un nouveau coach pourrait tout changer pour cette franchise qui a remporté 50 matchs la saison dernière avant de plier face aux Cavaliers en demi-finales de conférence. Plus extraverti que son prédécesseur, plus orienté vers l’attaque aussi, Hoiberg prévoit de modifier le cinq de départ pour l’accommoder à ses préférences.

La première victime de ces changements n’est autre que Joakim Noah qui, après une saison ruinée par les blessures, va tenter de retrouver son meilleur niveau avant de devenir agent libre cet été. Le nouvel homme fort sur le banc des Bulls souhaite le remplacer par Nikola Mirotic, ancienne gloire du Real Madrid venue renforcer les rangs de Chicago l’an dernier. Petit bémol toutefois souligné par de nombreux observateurs, l’association Mirotic/Gasol, aussi formidable soit-elle sur le plan offensif, pourrait se révéler fatale en défense. Un détail que n’ignore pas Hoiberg.

Doté d’un effectif complet et adaptable à n’importe quelle situation, et de deux stars capables de faire la différence – Derrick Rose (malgré ses blessures à répétition) et Jimmy Butler – les Chicago Bulls paraissent être les mieux armés pour contrarier les Cavaliers à l’Est. 

Atlanta Hawks

Tiago Splitter apporte une présence défensive à l'intérieur pour les Hawks. (Kevin C. Cox / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Après une année de rêve la saison passée au cours de laquelle ils ont remporté 60 victoires, les Hawks souhaite confirmer avec des résultats au moins équivalents. Un objectif réaliste mais certainement difficile à atteindre. Notamment à cause du départ de DeMarre Carroll pour Toronto. L’ailier était une des pièces maîtresses du collectif d’Atlanta la saison dernière, et ses capacités défensives seront difficilement remplaçables sur le périmètre.

Le recrutement de Tiago Splitter permet toutefois d’adoucir la perte d’efficacité en défense. L’ancien pivot des Spurs retrouve Mike Budenholzer, ancien assistant de Gregg Popovich à San Antonio, et un système de jeu basé sur le collectif auquel il n’est pas étranger. Sa défense dans la raquette, une des faiblesses des Hawks l’an dernier, sera un plus.

Forts de l’expérience glanée l’an dernier en playoffs, les Hawks espèrent faire de nouveau trembler la ligue cette saison avec leur collectif hyper-huilé capable de donner le tournis à leurs adversaires. Et il n’y aucune raison qu’ils n’y parviennent pas. Mais réussir à sortir les Cavaliers, et même les Bulls, au terme d’une série au meilleur des sept matchs restera une tâche compliquée à réaliser pour Budenholzer et ses hommes.

Miami Heat

Dwyane Wade veut concurrencer James et les Cavaliers. (Cal Sport Media / Icon Sport)

Sur le papier, le cinq majeur du Heat de Miami est un des plus forts de la ligue. Le retour de Chris Bosh dans l’effectif devrait permettre à améliorer considérablement les résultats de l’équipe. Son association avec Dwyane Wade, dont l’état de santé sera primordial, reste une des valeurs sûres pour la franchise floridienne qui souhaite rivaliser avec les Cavaliers cette saison.

A cela, il faut ajouter la présence au milieu d’Hassan Whiteside, la révélation de l’équipe la saison dernière, celle de Goran Dragic au poste de meneur, et de Luol Deng au poste d’ailier. Le banc s’est lui aussi renforcé avec le retour de blessure de Josh McRoberts, et les recrutements d’Amare Stoudemire (enfin ce qu’il en reste) et de Gerald Green. Le talent est là, le coaching d’Erik Spoelstra est excellent. La capacité de tout ce beau monde à jouer ensemble, et surtout à rester en bonne santé, sera déterminant pour réussir à jouer les trouble-fêtes au sein de la conférence Est. Si c’est le cas, Miami peut espérer aller loin en playoffs. Mais c’est un gros "si".

Washington Wizards

John Wall et les Wizards continuent leur progression à l'Est. (Newspix / Icon Sport)

Le duo John Wall / Bradley Beal est redoutable et, avec une année en plus dans les jambes, ceux deux-là peuvent espérer devenir une des meilleures paires d’arrières de la ligue. Si ce n’est pas déjà le cas. Le départ de Paul Pierce pour Los Angeles (Clippers) est un coup dur pour la franchise, mais Randy Wittman, le coach, pourra compter sur la progression d’Otto Porter, et l’arrivée de Jared Dudley, pour combler son absence.

La saison passée, les Wizards n’avaient pas démérité face aux Hawks et ont démontré leur capacité à répondre présents dans les moments difficiles. Le jeu intérieur - avec Marcin Gortat, Nene Hilario et Kris Humphries notamment - reste un de leurs principaux atouts. Washington devrait certainement se qualifier pour les playoffs. Mais difficile de les voir rivaliser avec les grosses écuries à l’Est (qui ne sont pas nombreuses).

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