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#NBASundays : Les retrouvailles entre les Warriors et les Cavaliers le 25 décembre

L'an dernier, Draymond Green et les Warriors avaient réussi à s'imposer face aux Cavaliers le jour de Noël.[Thearon W. Henderson / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

C’est le match que tout le monde attend depuis la mi-juin. Les Golden State Warriors rendent visite aux Cavaliers de Cleveland le jour de Noël pour leur première confrontation de la saison avec le champion en titre.

Une rencontre à suivre en direct en France à partir de 20h30 sur beIN Sports et NBA League Pass. Et qui est de loin la plus belle des affiches de ce, pourtant excellent, programme du 25 décembre en NBA qui commence avec un Celtics@Knicks à 18h, suivi de Bulls@Spurs à 23h, Wolves@Thunder à 2h du matin, et enfin Clippers@Lakers à 4h30. L’an dernier, les Warriors (alors en mode «supernova» avec un bilan effarant de 27v. – 1d.) s’étaient imposés à domicile au terme d’une rencontre ultra-défensive (89-83).

Un duel de Noël à la saveur particulière

Cette saison, c’est au tour de Cleveland d’accueillir la franchise californienne sur ses terres après sa victoire en juin dernier lors de NBA Finals qui ont vu LeBron James et ses coéquipiers réussir l’exploit jamais réalisé auparavant de remonter un déficit de 3 manches à 1. Ce duel de Noël aura très certainement une saveur particulière pour Stephen Curry, Klay Thompson, Draymond Green et tous ceux qui étaient présents lors de cette débâcle historique. Surtout que les hommes de Steve Kerr vont se présenter face à leur adversaire avec une nouvelle recrue, l’über-efficace Kevin Durant, même si ce dernier a plutôt eu tendance à cumuler les désillusions face LeBron James depuis le début de sa carrière (James compte 13 victoires en 16 confrontations en saison régulière, voir ci-dessous via basketball-reference.com).

Est-ce un avant-goût d’une trilogie déjà annoncée en finale NBA entre les Warriors et les Cavaliers ? Force est de constater que, alors que nous venons de dépasser le quart de la saison, les deux clubs caracolent en tête de leur conférence respective. Et que leur suprématie est loin d’y être contestée. Depuis leur humiliante défaite face aux Spurs à l’entame de la saison, les Warriors ont trouvé leur rythme et enchaînent les performances à vous déboîter la mâchoire. A l’Est, les Raptors sont censés représenter la menace la plus sérieuse à l’hégémonie des Cavaliers. Mais ces derniers ont déjà remporté les trois premières confrontations face à leur rival canadien (avec un écart moyen de 3,66 points seulement, rappelons-le). A noter qu’ils s’affronteront encore une fois avant la fin de la saison régulière, lors de la dernière journée.

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Ce qu’il faut savoir sur les Cleveland Cavaliers

Caché par les performances herculéennes de Russell Westbrook, le génie offensif de James Harden, et l’efficacité historique de Kevin Durant, LeBron James continue d’écrire sa légende match après match, sans faire de vagues. «King James» n’a plus grand chose à prouver sur le terrain, et cela le rend encore plus dangereux qu’auparavant. S’il affiche un des chiffres les plus bas de sa carrière en tirs tentés/match (17,8), James se montre essentiel dans le jeu collectif de son équipe, comme en témoigne ses 9 passes décisives en moyenne/match, qui est sa meilleure moyenne en carrière pour le moment. Il est premier de son équipe en total de points marqués et de passes décisives distribuées pour la 14e fois en 14 saisons chez les pros, a récemment souligné Marc Stein d’ESPN. Rappelant au passage que seuls Oscar Robertson (10 fois en 14 saisons) et Kobe Bryant (10 fois en 20 saisons) pouvaient supporter la comparaison. Encore une dernière preuve que ce joueur est un joyau : début décembre, il est devenu le seul joueur de l’histoire de la NBA a cumulé 27 000 points, 7 000 passes décisives et 7 000 rebonds en carrière.

Au-delà de la domination de LeBron James, les Cleveland Cavaliers affichent quelques faiblesses depuis le début de saison. Si les fans peuvent se réjouir de voir le «Big Three» composé de James – Kyrie Irving – Kevin Love fonctionner à plein régime, certains problèmes ne peuvent être ignorés. Comme leur relative faiblesse en défense. Cleveland pointe actuellement (en date du 20 décembre) à la 15e place en termes d’efficacité défensive. Ce qui n’est pas bon signe, car rares sont les équipes qui se sont imposées en juin en affichant une défense aussi fébrile. Tout cela ne semble pas inquiéter les Cavaliers pour le moment. Les hommes de Tyronn Lue savent de quoi ils sont capables dans l’adversité, et que peu d’équipes à l’Est seront capables de leur poser un réel problème lors des playoffs. Pas même les Raptors qui affichent pourtant une des meilleures attaques de la NBA, et qui devancent Cleveland au classement BPI (Basketball Power Index) d’ESPN.  

Les Cavaliers sont sûrs de leur force. La blessure qui vient de mettre fin à la saison de Chris Andersen, et l’indisponibilité de Mo Williams, pourraient toutefois se révéler handicapantes plus tard dans la saison. Mais un échange d’ici la date limite des transferts en février est toujours envisageable. Donc aucune raison de paniquer pour le moment du côté de Cleveland.

Ce qu’il faut savoir sur les Golden State Warriors

L’arrivée de Kevin Durant au sein d’une équipe déjà historiquement dominante a contrarié plus d’un fan NBA. Et est à l’origine de questions telles que : Les Warriors vont-ils tout écraser sur leur passage ? La saison régulière a-t-elle encore un sens ? Peut-on prendre du plaisir à regarder un match dans lequel une équipe affiche 20 points d’avance à la fin du 1er quart-temps ? La réponse à toutes ces questions est «oui». Si tout le monde a le droit d’avoir son opinion à propos de la décision personnelle de Durant, il est impossible de nier l’évidence sur le résultat final : Golden State est une merveille créée par les Dieux afin de nous rappeler à quel point le basketball est un sport extraordinairement séduisant quand il est pratiqué dans les règles de l’art.

De quoi parle-t-on au juste ? Quatre fois déjà cette saison (en date du 20 décembre), les Warriors ont inscrit 135 points avec au moins 35 passes décisives au total, une chose que la ligue n’avait plus vu depuis la saison 1990-1991 quand Boston avait réussi cela six fois, et Portland cinq. Golden State affiche un incroyable ratio de passes décisives à 21,8, soit 3,1 points de plus que le second (Boston avec 18,7). Un écart équivalent à la séparation entre la deuxième place et la 26e (!!!). Chaque soir ou presque, les Warriors offrent un ballet de passes décisives fusant de toutes parts, et où des monstres d’efficacité offensive s’unissent pour offrir un spectacle absolument époustouflant. S’ils continuent sur leur lancée, Kevin Durant et Stephen Curry pourraient devenir à la fin de la saison les premiers coéquipiers de l’histoire à terminer avec la fameuse ligne de réussite aux tirs 50-40-90 (50% aux tirs, 40% à trois points, et 90% aux lancer francs). Seuls sept joueurs ont réussi à atteindre un tel niveau d’efficacité offensive dans l’histoire, et deux d’entre eux se nomment Durant (en 2013) et Curry (l’an dernier).

Pour les Warriors, tous les voyants sont au vert pour le moment. En plus de leur capacité à partager la balle, Golden State pointe à la deuxième place en termes d’efficacité offensive, quatrième sur le plan défensif (et Draymond Green est l'un des grands favoris pour le titre de défenseur de l'année), et premier en NetRating. Un point faible ? Les Warriors sont vulnérables sur les points encaissés après un rebond offensif et en contre-attaque. Au final, les ingrédients pour sortir les Warriors de leur état de transe sur le terrain n’a pas changé depuis l’arrivée de Durant : être physique en défense, et dans le jeu intérieur. Une recette que Cleveland connaît par cœur.

Golden State Warriors @ Cleveland Cavaliers, dimanche 25 décembre à partir de 20h30 heure française, sur beIN Sports et NBA League Pass. 

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